En bateau je la faisais avec ce que j’avais, c’est à dire des carottes, des oignons et quelques feuilles de pak choy.
Mais tout est bon : hier, j’ai mis 1 branche de céleri, des brocolis, carottes et oignons bien sûr, un peu de fenouil., un bon peu de gingembre frais, et si vous voulez que ça fasse vraiment thaï, des tiges de citronelle. Si vous n’en avez pas, un peu de citron peut donner le change…
Le principe est d’une simplicité enfantine : couper tous les légumes en petites rondelles, y compris les tiges des brocolis. Garder les fleurettes du brocoli entières, c’est plus joli. De même, garder un tronçon de carotte de 10 cm à peu près, pour la déco de la fin.
Mettre tous ces légumes dans une casserole avec de l’eau, du sel (ou de la sauce soja), une étoile de badiane, quelques clous de girofle, de la coriandre en grains, 1 bâton de canelle pouquoi pas. Dès que ça frémit, ajouter 1 ou 2 blancs de poulet taillés en lamelles, ou une poignée de crevettes décortiquées, ou du tofu, ou du poisson, ou rien du tout les soirs de dèche. Ajouter aussi 1/2 boite de lait de coco (ou plus) et si ça vous chante un peu de coulis de tomates.
Les fanas du “hot” ajouteront un petit piment rouge coupé en fines rondelles. Attention, ça arrache vite. Une règle de survie en Thaïlande consiste à apprendre tout de suite les mots “maï pet”, c’est à dire pas épicé. Tous les thaïs au contact avec des étrangers comprennent aussi “not spicy”. Je n’ai pas remarqué d’efficacité absolue de cette phrase magique, mais je pense que sans, ça serait pire…
Comme tout est coupé ça cuit en 5 mn, surtout ne laissez pas trop cuire, les légumes doivent rester un peu croquants.
Au moment de servir, hâcher grossièrement plein de coriandre feuille, du persil, de la ciboulette, de l’oseille, et détailler le tronçon de carotte qui vous reste en lanières avec un économe.
Les soirs de dèche et de famine, on peut faire cuire des pâtes (genre spaghetti) dedans, c’est trés local aussi. Ou du riz, porquoi pas, mais je n’en ai pas vu là-bas.
Si vous trouvez des associations de légumes ou de saveurs inéressantes, je suis preneuse !
Et si vous trouvez que l’assiette à soupe de la photo est trés belle, vous avez raison… C’est ma soeur Juliette, céramiste de son état qui l’a faite. Pour l’instant, elle a un peu abandonné la céramique pour se consacrer à ses chambres d’hôtes (http://domainedelaloge.free.fr), mais on attend impatiemment qu’elle s’y remette, vu qu’on casse beaucoup ! (et qu’on adore ce qu’elle fait).
Un double merci: pour votre recette du porc au caramel, et pour votre fille qui nous a régalé les papilles en nous prenant comme cobayes!