Non, non, rien à voir avec “Les aristocrates à la lanterne”… Nosfell, c’est un de mes chanteurs préférés. Quand je dis chanteur, c’est un peu réducteur.Nosfell c’est le créateur d’un univers cohérent et mystérieux, le Klokochazia. Ce pays a une langue, le klokobetz, des légendes, des histoires. Ce sont ces histoires que raconte Nosfell, en anglais, en klokobetz, rarement en français. Il a une voix incroyable, capable de passer du plus grave au plus aigu, avec des registres très variés. En écoutant ses disques c’est impossible d’imaginer qu’il n’y a qu’un chanteur. Il joue aussi de la guitare, et est accompagné par Pierre Le Bourgeois au violoncelle.
La première fois que je suis allée l’écouter, il était sur scène avec le violoncelliste, et à eux deux, ils créaient un univers sonore extrêmement complexe avec l’aide d’un sampler (je crois que ça s’appelle comme ça). C’était magique et merveilleux.
Depuis, j’ai acheté ses deux premiers disques, que j’ai quasiment usés. Le troisième est sorti en juin, je ne l’ai pas encore écouté. Mais je vais le découvrir en live, puisque Nosfell passe vendredi 9 octobre à Marseille au Poste à Galène.
Il reste des places, alors si vous avez envie de découvrir un musicien hors du commun, c’est l’occasion.
Un lien sur son site pour écouter des extraits de son dernier album : c’est là