Grâce à Jeanne Odile, je mettais déjà des fleurs de bourrache dans ma salade (très bon pour tout, la bourrache, et tellement jolie ! D’ailleurs les petites fleurs bleues sur la couverture du livre, c’en est), regrettant amèrement que cette soi-disant mauvaise herbe ne fréquente pas mon jardin à moi.
Grâce à Gisèle, j’ai appris à repérer la roquette blanche ou jaune, et je me suis rendu compte qu’il en poussait absolument PARTOUT ! De quoi faire de sérieuses économies de nos jours où les primeurs sont vendus au prix de l’or, voire du platine…
Après ça, je suis tombée sur un joli blog, ” La cuisine des Korrigans” -ou comment mettre orties et pissenlit à son menu, et finalement le blog d’un passionné de plantes sauvages qui se mangent, Yoann Hue , à mon avis ce qui se fait de plus complet sur la question… Si vous voulez manger de l’egopode, de la tanaisie, de la mouronette ou des conopodes, vous êtes au bon endroit. Notez quand même que beaucoup des recettes proposées sont signées de Marc Veyrat, qu’on se le dise !
Et donc, pour revenir au titre de cette chronique, oui, les soucis sont comestibles, et en plus, c’est ravissant ces pétales orange dans la moindre salade. Alors, au lieu de les ruminer, mangez les !
Je confirme, nous avons dégusté une excellente salade agrémentée de fleurs de bourrache et de pétales de soucis. Même Maxence a apprécié et a donné la recette à sa mère…/.MT
Ne pas oublier et qui poussent en ce moment, les asperges sauvages…