J’ai déjà dû vous bassiner avec l’histoire de ma rencontre avec Fred Vargas. Pas en personne, hélas, mais avec son oeuvre, et c’est déjà énorme.
C’était “L’Homme à l’Envers” et je l’ai lu d’une traite. Et comme ça m’était déjà arrivé pour Daniel Pennac, je me suis ruée à la librairie la plus proche, et j’ai acheté TOUS ses livres.
Quelques soirées de bonheur plus tard (à l’exception de “Ceux qui vont mourir te saluent” que je n’ai même pas réussi à finir) et il ne me restait plus qu’à attendre la suite des aventures de Jean-Baptiste Adamsberg et cie.
Au fil des livres, j’en ai appris plus sur lui, j’ai vu s’éloigner le petit groupe des archéologues / historiens (message à Fred Vargas : j’aimais beaucoup ces évangélistes, quand est-ce qu’on les revoit ?), se développer les personnages hors du commun de la brigade.
Comme le dit Adamsberg dans le dernier opus livré ” L’Armée Furieuse”, “parmi mes hommes, il y a un hypersomniaque qui s’écroule sans crier gare, un zoologue spécialiste des poissons, de rivière surtout, une boulimique qui disparaît pour faire ses provisions, un vieux héron versé dans les contes et légendes, un monstre de savoir collé au vin blanc et tout à l’avenant. ”
Dans le petit monde de Fred Vargas, personne n’est normal au sens où on l’entend habituellement (mais qu’est-ce que la normalité ?). Dans L’Armée Furieuse, elle s’en donne à coeur joie.
A commencer par les 4 frères et soeurs Vendermot, Hippolythe qui parle à l’envers, Lina qui voit passer les futurs morts, Antonin, le garçon d’argile et Martin qui ne mange que des insectes. Et ne parlons pas de Léo, du capitaine Emeri (descendant par la main gauche du maréchal Davout et à qui cet héritage ne fait pas que du bien)…
Certains opus récents de Fred Vargas m’avaient déçus. L’Armée Furieuse rachète ces déceptions au centuple. Déjà, au lieu d’une histoire, d’un suspense, d’une enquête, nous en avons deux !
Je ne vous dévoilerai rien, ce serait dommage de vous gâcher le plaisir. Mais faîtes moi plaisir, lisez-le et revenez me dire ce que vous en avez pensé.
Dans le cas de Vargas, c’est plus d’un an, beaucoup plus… Quant à Moby Dick, je viens de passer la moitié, j’entame la redescente. Hier soir, c’était la mort du premier cachalot, attaché au
navire pour la nuit, attaqué par les requins, puis son dépeçage… Yerk !
j’ai toujours eu du mal avec Vargas mais ton engouement me donne sacrément envie de retourner la voir…!
ça fait longtemps que je n’en ai plus lu mais j’ai trouvé ça assez plat, voire banal. Je n’ai pas trouvé le côté envoûtant de certains policiers…
Fin du troisieme Vargas, étonnant, c’est de mieux en mieux, et je ne les lis pas dans l’ordre… y a t’il quelque chose dans la couverture, le papier? comme les additifs des clopes ? En tous cas,
“un lieu incertain” à résonné en moi plus fort que les autres…Me serais je attaché à Adamsberg et à son équipe ?
J’ai bien aimé les St Luc, st Marc et St Estephe, cependant Vlad et sutout Danica (une femme libre comme je les aimes) ont ma préférence ! et puis avec ce livre, pas question de trainer les pieds
!ni d’avoir les deux pieds dans la même chaussure…