Non, non ce n’est pas moi… Mais je suis trés cyclothymique (on est tous cyclothymiques dans cette famille) et quand je trouve quelque chose qui me plaît, j’ai tendance à le ressasser jusqu’à plus soif (plus faim en l’occurrence).
Donc après la grande série des cookies chocolat – noix du brésil (mais qui a encore de l’avenir, je suis sur le point de mettre au point la recette parfaite !) je suis tombée grâce à “cakes in the city” sur la recette de la tarte au caramel et aux noix.
L’essayer c’est l’adopter, et de nouveau, l’occasion de faire des expériences.
Résultat des courses : c’est aussi bon avec des noix de Grenoble qu’avec des noix de pécan, et la noix de Grenoble étant beaucoup moins chère, c’est une bonne idée, à moins que vous n’ayez un pacanier dans votre jardin (moi, hélas, non). Avec des noix du brésil c’est moins bien. Il resterait à tester les amandes, les noisettes, les cacahuètes, mais je vous laisse faire, comme ça je la trouve parfaite.
C’est une tarte qui vaut son pesant de calories, à préférer au goûter ou après un repas léger qu’après un déjeuner de communion ! Je n’ai pas réussi à en faire une photo correcte, car il y a toujours quelqu’un qui en coupe une part avant que je n’ais eu le temps de sortir mon appareil photo… Je recycle donc la photo faite par Camille sur “cakes in the city”.
Tarte aux noix et au caramel au beurre salé (from Camille, de “cakes in the city”)
pour la pâte sucrée :
– 150 g de beurre mou, 100 g de sucre extra fin, 1 oeuf, 50 g de poudre d’amandes, 250 g de farine
Comme le savent ceux qui l’ont déjà utilisée, cette pâte est quasiment impossible à étaler au rouleau, ou alors entre 2 feuilles de papier sulfurisé (ou papier cuisson). Si pas de papier sulfurisé, l’écraser à la main au fond du moule en essayant de ne pas faire trop de bosses…
La cuire à blanc, recouverte de noyaux d’abricots, de haricots secs ou touts autres petits objets lourds pour l’empécher de gonfler. Ne pas trop la cuire, elle durcit vite. Quand les bords sont dorés et que le centre ne colle plus, c’est bon.
Pendant ce temps, faire le caramel.
Le secret de ce caramel, c’est le “Golden Syrup” de chez Tate & Lyle, dans son adorable petit pot vert et or. Ce produit a enchanté les flocons d’avoine de mon enfance et, à l’époque, j’étais fascinée par la mention “by appointment to Her Majesty the Queen”. En mangant mon porridge, je me sentais une vraie princesse.
On en trouve maintenant à peu près partout, même au Carrefour à côté de chez moi. (y’a plus de proncesses, ou alors elles sont partout ?). En plus, en ce moment, c’est le 125° anniversaire de la marque, et il y a une édition collector avec des pots différents : à la place de “Lyle’s Golden Syrup”, il peut y avoir écrit : ” Happy Birthday”, “125 golden years” etc…
Bon si vraiment vous n’en trouvez pas, (pour info, on en trouve même sur Amazon !) vous pouvez remplacer par du miel, mais je n’ai pas testé.
pour le caramel :
– 150 g de Golden Syrup
– 50 g de sucre
– 50 g de sucre roux (pour ma part, je n’utilise plus que le sucre roux “équitable” vendu sous la marque Alter Eco, il est sublime. En vente dans tous les Carrefours. Il y a le même sous un autre nom, aussi bon, chez Artisans du Monde)
– 50 g de beurre 1/2 sel (celui avec les petits grains de sel, mmmhhhh)
– 10 cl de crème fraiche épaisse (une grosse cuiller à soupe)
Faire fondre tout sauf la crème à feu doux, quand c’est fondu ajouter la crème, et cuire à feu doux 10 mn en tournant tout le temps. Le mélange va épaissir un peu. Contrairement à ce que dit Camille, il ne faut pas attendre pour l’utiliser sinon il durcit et devient galère à verser.
Quand la pâte est cuite, la recouvrir de 300 g de noix (je sais ça paraît beaucoup, mais il faut ça), puis verser le caramel. Si vous avez trop attendu et que le caramel a durci, le refaire chauffer doucement pour le liquéfier à nouveau.
Essayer d’attendre que le tout ait refroidi pour attaquer.
Attention : cette tarte est gravement addictive !