Tous les articles par Christine

Instantanés d’Avignon

Cette année, pas d’Avignon à temps plein pour moi, mais des instantanés, par ci, par là.

Mais, malgré tout, dans mon escarcelle, déjà 3 spectacles ! Et commençons par mon coup de foudre : Pagnozoo.

pagnozoo1.JPGC’est sur l’île de la Barthelasse, à l’Ilôt Chapiteau (et en plus y’a un parking gratuit…) à 21 h 17, c’est du cirque équestre, et c’est un des plus jolis specatcles que j’aie vu depuis longtemps.

N’hésitez même pas, allez-y !

Mon coup de coeur n° 2 :

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Les Gaspards sont de retour en Avignon, et cette année, c’est un super bon cru ! Le retour aux Gaspards des origines : c’est drôle, c’est fin, c’est bien chanté, on ne s’ennuie pas une seconde.

C’est au Bourg Neuf à 20 h 45, et ce serait dommage de ne aller les écouter.

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Drôle d’endroit mais super restau !

drole-d-endroit-copie-1Découvert, un peu par hasard, un nouveau restau à Aix en Provence où tout m’a plu !

Un lieu (pour les aixois, c’est l’ancien jardin des Orchidées) revu façon local industriel, avec grosses poutres de métal, déco inspirée (et à vendre), accueil adorable, carte courte mais où tout est tentant, portions vraiment copieuses, prix très raisonnables et qualité des plats.

Et encore, j’ai raté les animations culturelles, puisque c’est aussi un lieu de concerts, d’expos et d’événements en tous genres.

En entrée, une planche de charcuteries espagnoles pour deux, déjà une belle entrée, ça suffirait quasiment à un appétit moyen.

Ensuite, carpaccio de veau, original et délicieux, ou tagine de veau aux abricots secs, tendre et savoureux. On a eu du mal à finir car c’est vraiment copieux et on s’est régalé.

Mon coup de coeur du moment !

14 Rue Annonerie Vieille

13100 Aix-en-Provence

04 42 38 95 54

www.droledesite.fr

New York, New York

3 jours à New York… un peu court pour prétendre connaître un tant soit peu la ville !
Je suis parfaitement consciente de n’avoir fait qu’effleurer une toute partie de cette ville gigantesque. Pour tout dire, je ne suis quasiment pas sortie de Manhattan, et Manhattan ce n’est que l’un des 5 quartiers (burroughs) de NY. Et déjà c’est immense.

Tant qu’à enfoncer des portes ouvertes, continuons… Et apprécions donc le fait qu’il soit si simple de se repérer dans la ville, quadrillée de façon parfaitement rectiligne avec des avenues dans le sens nord-sud (plus ou moins, les puristes me pardonneront) et des rues dans le sens est-ouest. Avec l’exception (forcément) de Broadway qui nous coupe tout ça plus ou moins en diagonale.Et pour continuer à simplifier, tout ça est méthodiquement numéroté de 1 à 9 pour les avenues et de 1 à beaucoup(je ne suis pas montée aussi haut) pour les rues. Avec bien sûr encore des exceptions, sinon ça ne serait pas drôle, par exemple « Avenue of the Americas », ou Park avenue ou Front street…

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15 illustrateurs

J’ai été taggée par Za qui, après 15 auteurs, propose de citer, sans trop réfléchir 15 illustrateurs.

“15 dessinateurs / illustrateurs” !

Qu’ils soient illustrateurs, dessinateurs de BD, vivants ou trépassés, mettez à l’honneur ceux qui enchantent vos mirettes, ceux qui vous font rêver, ceux qui vous font rire, ceux qui vous plantent un monde en quelques traits, ceux sans qui vos bibliothèques seraient bancales, ceux sans qui vos lectures manqueraient de sel ! Et soyez forcément frustré(e)s d’en oublier, de n’en citer que quinze (vous pouvez en citer plus, on s’en fiche, en fait !).

Alors, je me lance, et voilà ma sélection, moins artistiquement mise en scène que Za, mais c’est comme ça…

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Best of Chocolat – Part two

Au cas où vous ne souffriez pas déjà d’une crise de foie (j’avais commencé par écrire foi…) carabinée, et à la demande expresse de ma plus fidèle commentatrice (Za, dont il ne faut sous aucun prétexte manquer l’excellent blog) voici donc la suite de mes recettes préférées à base de chocolat.

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Vous aurez remarqué que mes recettes sont généralement archi-simples. C’est vrai aussi pour le fameux “addictif” que me réclame Za (je soupçonne qu’elle est plus ou moins télécommandée sur ce coup…). C’est mon fils qui a rebaptisé ainsi ce gâteau, et ça lui va bien… C’est aussi un gâteau sans cuisson, ce qui peut dépanner à l’occasion. Question mise en oeuvre, on reste au niveau maternelle.

-1) Emiettez grossièrement un paquet de biscuits “Thé Brun”, ajoutez 250 g d’abricots secs grossièrement hachés et 125 g de noisettes (que les puristes auront préalablement passées au four ou à la poêle pour les débarasser de leur petite peau brune).

-2) Faîtes fondre 200 g de chocolat avec 150 g de beurre, ajoutez 3 cuiller à soupe de sirop d’érable (si vous en avez, sirop de sucre sinon, ou même rien du tout).

-Mélangez délicatement 1 et 2, versez dans un moule à cake (jetable, c’est bien, sinon tapissez le fond et les côtés de votre moule de film alimentaire), lissez le dessus et attendez 1 h ou 2 que le mélange durcisse.

Avertissement : ce gâteau est à peu près impossible à couper proprement. Et il est aussi à peu près impossible d’arrêter d’en manger une fois qu’on a commencé.

Et ne me dîtes pas que je ne vous avais pas prévenus !

Un peu plus compliqué à faire, mais carrément grande classe : La tarte au chocolat – caramel – nougat. C’est même pas que c’est bon, c’est à peine descriptible…

-Ca commence avec un fond de tarte de pâte sucrée ( pour mémoire : 150 g de beurre (salé, c’est tellement meilleur) – 95 g de sucre glace (si possible) – 30 g de poudre d’amandes – 1 oeuf – 250 g de farine – si vous n’êtes pas trop manchots vous devriez arriver à faire une pâte avec ça, et peut être même à l’étaler). Une fois étalée, vous la faîtes blanchir 15 mn à four doux (170°).

Pendant ce temps…

-1) Vous faites le caramel avec 150 g de sucre et très peu d’eau. Quand il a la bonne couleur (c’est subjectif, mais s’il devient noir, c’est trop tard, vous n’avez plus qu’à mettre votre casserole à tremper et à recommencer), ajoutez 25 g de beurre salé (attention, ça bouillonne) puis 125 g de crème liquide. Faire cuire à feu doux le temps que ça épaississe un peu.

-2) Vous faites bouillir 100 g de crème liquide. Dès qu’elle bout, vous l’ôtez du feu et vous jetez dedans 200 g de chocolat noir préalablement cassé en petits morceaux. Au bout d’un certain temps, le chocolat a fondu, et vous obtenez une superbe ganache !

-3) Vient enfin le moment du montage : si vous n’avez pas oublié le fond de tarte dans le four, vous pouvez le recouvrir avec le caramel au beurre salé, le parsemer de 200 g de nougat émietté (blanc ou noir, c’est vous qui voyez, un conseil le blanc est vraiment plus facile à couper…) puis recouvrir avec la ganache.

Vous remettez le tout à four doux pour 25-30 mn.

Vous m’en direz des nouvelles !

Totalement régressive, mais sublime, la tarte Chocolat-Nutella… Elle fait partie des recettes inavouables de Frederick Grasser Hermé, dont le livre est malheureusement épuisé.

Ca commence par le même fond de pâte sucrée que ci-dessus. Vous le faites blanchir tout pareil (15 mn – 170 °), et pendant ce temps, vous faites fondre 150 g de chocolat amer et 100 g de beurre. Ne le laissez pas trop chauffer, il faut que le mélange soit presque froid pour y incorporer 150 g de Nutella et 3 jaunes d’oeuf. (Si vous ne savez pas quoi faire des blancs, faîtes des turbans, recette dans l’article précédent).

-Répartir le mélange chocolat – Nutella sur le fond de tarte, et remettre au four 10 mn à 180 °.

-Si votre mélange chocolat – Nutella a une texture étrange (genre caoutchouc), c’est que vous n’avez pas laissé refroidir le chocolat avant d’incorporer la Nutella. Personnellement, ça ne m’est jamais arrivé, mais j’en connais qui se reconnaîtront

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Régressifs aussi, les Caramels Russes de Michel Biehn, avec un petit goût de miel et d’enfance… En plus la recette est simplissime. Il suffit de réunir le même poids de beurre, de miel, de chocolat et de sucre (un genre de quatre quarts, donc), et de faire cuire doucement en tournant sans cesse pendant un certain temps. Plus ça cuit longtemps plus les caramels durciront, moins longtemps, plus ils seront mous. De mémoire, 10 mn semblent pas mal.

Au bout de ce temps certain, couler dans un moule à bords légèrement beurré, laisser durcir un peu, et couper en carrés. C’est kro bon, comme disent les enfants.

Le nec plus ultra du Gâteau Coulant, et en plus, c’est facile à faire. Il faut des moules individuels, les petits ramequins ronds en porcelaine sont parfaits. Pensez à les beurrer et fariner.

Pour 4 gâteaux :1) faîtes fondre 200 g de chocolat et 70 g de beurre.

-2) Fouettez au batteur 2 oeufs et 15 g de farine

-Mélangez 1 et 2 et répartissez dans les ramequins. Faîtes cuire 4-5 mn à four chaud (250°). Démoulez (encore chaud) délicatement en renversant le ramequin dans l’assiette de service, et pour une présentation classieuse (et délicieuse) ajoutez quelques boules de glace vanille ou autre, des fruits rouges ou du coulis, de la crème anglaise, de la chantilly, ou tout ce qui vous chante.

OK, la recette figure sur tous les paquets de Corn Flakes, mais on n’a encore rien inventé de mieux pour occuper les enfants le mercredi, sans compter que c’est aussi bon que joli : Les roses des sables !

-Faîtes fondre 200 g de beurre et 300 g de chocolat. Versez le mélange sur 170 g de corn flakes, et remuez délicatement.

-Faîtes des petits tas sur une feuille de papier sulfurisé, ou remplissez des caissettes en papier.

-Dès que c’est froid et solidifié, vous pouvez attaquer…

Vous aurez peut être du mal à me croire, mais j’ai encore de quoi rédiger Best of Chocolat Part 3, voire 4… Mais pour ce soir, je vais en rester là !

Best of Chocolat – première partie

Initialement prévu pour sortir avant Noël, cet article a subi, comme vous pouvez le remarquer un léger certain retard… Bon, finalement, pour Pâques, ça l’fait aussi, non ?

En plus, j’ai tellement de recettes à base de chocolat dans mes tablettes, toutes plus délicieuses les unes que les autres que je vais vous en faire un feuilleton à épisode…

A l’approche des fêtes et de leur cohorte de repas trop riches, trop copieux, de leurs pics de cholesterol, des petits matins à se demander d’où peuvent bien venir ces deux kilos qui n’étaient pas là la semaine dernière… il me semble tout indiqué de surfer sur la tendance et de vous présenter mes recettes préférées à base de chocolat.

Certaines de ces recettes sont déjà éparpillées sur ce blog, c’est tout l’intérêt du “Best of” de vous éviter de chercher…

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A tout seigneur tout honneur, le meilleur rapport facilité/résultat que l’on puisse imaginer, j’ai nommé “Le Gâteau d’Hélène“.

Y’a pas plus simple : Faire fondre 200 g de chocolat avec 125 g de beurre salé (avec les petits cristaux de sel, c’est tellement mieux). Ajouter 200 g de sucre, 4 oeufs entiers et une cuiller à soupe de farine (50 g pour les perfectionnistes).

Mettre dans un moule, au four à 180° pendant un certain temps (mais à priori entre 30 et 40 mn) et le sortir quand le dessus craquelle mais que le centre est encore très (très) mou.

Vous m’en direz des nouvelles !

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La mousse au chocolat de ma maman. Ne cherchez pas, y’a pas mieux.

Faire fondre 250 g de chocolat avec 125 g de beurre doux (j’ai jamais essayé avec du beurre salé, ça doit être top. Le premier qui essaye me dit !).

Hors du feu, ajouter 6 jaunes d’oeuf en mélangeant bien. Attendre que ça refroidisse et en profiter pour battre (sauvagement) les 6 blancs en neige. Incorporez avec toute la délicatesse dont vous pouvez faire preuve, et mettez au frigo 3-4 heures avant de manger.

Pourléchage de babines garanti.

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Un dérivé de la mousse au chocolat qui en jette carrément, ce gâteau n’a pas de nom, c’est moi qui l’ai inventé. Disons donc… le gâteau de Christine ?

Etaler la moitié de la mousse au chocolat (recette ci dessus) dans un moule à manqué, et cuire 1/2 h à feu doux.

Quand c’est froid, étaler l’autre moitié dessus, on a donc un gâteau bi-texture dont vous me direz des nouvelles.

Pour ceux qui voudraient raffiner encore un peu la chose… Faire fondre 100 g de chocolat et l’étaler avec le dos d’une cuiller sur du papier sulfurisé de manière à former des écailles. Quand c’est froid et dur, les disposer artistiquement comme vous pouvez sur le gâteau. C’est joli, et en plus le côté croquant ajoute une troisième texture au gâteau. Et comme c’est Pâques, vous pourriez essayer de dénicher un moule en forme de poisson et faire le gâteau-poisson-avec-même-ses-écailles !

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Mes gâteaux portent souvent le nom de la personne qui m’a fait découvrir la recette, voici donc le gâteau de Mathilde. Pas de farine dans ce gâteau, ce qui le pré-destine aux allergiques au gluten. En plus, il est absolument délicieux !

Faire fondre 250 g de chocolat au bain marie, puis ajouter successivement 200 g de sucre, 200 g de podre d’amande, 125 g de beurre, 4 jaunes d’oeuf.

Battre les 4 blancs qui doivent logiquement vous rester, et les incorporer au mélange.

Verser dans un moule beurré/fariné et cuire 45 mn à four doux. Laissez le gâteau encore 10 mn dans le four éteint.

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Mais pourquoi s’appellent-ils donc comme ça ? Aucune idée… Ces genres de financiers n’utilisent que le blanc des oeufs, et sont en conséquence un complément parfait à la crème anglaise ou aux cannelés : j’ai nommé les Turbans.

Pour 8 blancs d’oeuf (mais si vous maîtrisez la règle de 3, vous pouvez adapter facilement la recette à la quantité de blancs dont vous disposez…), 140 g de chocolat, 100 g de farine, 100 g de poudre d’amandes, 300 g de sucre et 150 g de beurre + des petits moules en papier ou en silicone type “cup cakes”.

Mélanger farine, sucre et poudre d’amandes. Y ajouter les blancs en neige, puis le beurre fondu, puis le chocolat fondu. Verser dans les petits moules et cuire 13 mn à four moyen (180°).

Attention à bien respecter l’ordre de la recette. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est moins bien sinon.

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Le vrai Brownie, bien dense, avec des vraies pistaches dedans… OK, c’est un peu de boulot d’éplucher les pistaches, mais c’est joli et en plus c’est bon !

Eplucher et concasser grossièrement 50 g d’amandes et 50 g de pistaches.

Beurrer un moule carré ou rectangulaire (si vous voulez respecter la tradition et faire des brownies rectangulaires, mais honnêtement, en rond c’est aussi bon !) et le tapisser d’une fine couche d’amandes/pistaches concassées.

Faire fondre 250 g de chocolat et 120 g de beurre au bain marie.

Pendant ce temps, battre au fouet (de préférence costaud, le mélange est dense…) 4 oeufs entiers, 200 g de sucre, 175 g de farine, 10 g de cannelle en poudre et les graines d’une gousse de vanille.

Mélanger les deux préparations (les pros disent “appareils”), ajouter le reste des pistaches et des amandes, verser dans le moule et cuire 30 mn à 170 °.

Quand c’est froid, couper en gros cubes.

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Dans la série des classiques renouvelés : les cookies aux deux chocolats et aux noix du Brésil. Ou comment faire le silence instantanément autour de soi… Ils sont monstrueux.

1) Faire fondre 220 g de chocolat et 60 g de beurre.

2) Mélanger 110 g de farine, 1/2 cuiller à café de levure chimique et 1/2 cuiller à café de sel

3) Mélanger au batteur 2 gros oeufs entiers et 160 g de vergeoise (ou de cassonade), jusqu’à ce que le mélange blanchisse et épaississe (fasse le ruban).

Mélanger 1 + 2 + 3, puis ajouter 100 g de chocolat blanc en petits morceaux et 100 g de noix du Brésil dans le même état. La pâte est très dense.

Sur une plaque (de préférence non adhésive), poser des petits tas de pâte en les espaçant un peu.

Cuire 10 mn à 160°. Ils sont encore mous en sortant du four, laisser refroidir 10 mn avant de les décoller. Surtout, ne les laissez pas trop cuire.

Une (petite) partie de mes recettes préférées au chocolat. Laquelle préférez-vous ? Avez-vous aussi une ou plusieurs recettes mythiques ?

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Printemps… le retour

Oui, je sais. Je ne publie plus grand chose (on peut même raisonnablement dire “rien du tout”…).

J’ai pour (mauvaise) excuse de cumuler en ce moment un nouveau boulot (passionnant), une entrée en formation (idem), une nouvelle famille et beaucoup d’heures de route (ceux qui disent beaucoup d’heures de vol vont au coin !)

Alors, à défaut de vous faire partager mes nouvelles découvertes musicales (euh, enfin si j’ai découvert Space Oddity de David Bowie avec juste un peu plus de 40 ans de retard…), littéraires (j’ai honte, mais je traîne depuis plus de deux semaines sur The Princess Bride, et pourtant c’est génial) ou culinaires (j’avoue, j’avoue j’ai même failli manger des haricots verts surgelés…), vous serez quitte pour subir l’édition 2011 de mon petit couplet élégiaque sur le retour du printemps…

Car, si long que soit l’hiver, il arrive un jour où, comme Kenzaburô Ôé, on peut dire : “Et puis nous sortirons pour revoir les étoiles…”

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Krowki…

A chacun sa madeKrowki.jpgleine, la mienne s’appelle Krowki.

Krowki, c’est le pluriel de krowka (la petite vache), c’est du polonais, et ça désigne le meilleur bonbon du monde, un caramel au lait, de ceux que les anglais appellent Fudge, c’est à dire à la fois croquant et fondant.

Quand j’étais petite, en Pologne donc, c’était LE bonbon. Emballé dans son papier jaune et blanc, avec le dessin de la petite vache noire et blanche, je le reconnaîtrais n’importe où, n’importe comment.

Les années passant, mais mon enfance s’étant globalement déroulée dans le bloc de l’est, le krowki (oui, je sais, je devrais dire le krowka, mais c’est comme ça, d’ailleurs c’est impossible de n’en manger qu’un…) a continué à faire partie de ma vie.

Plus tard, je me souviens de mon émotion et de ma joie à le retrouver inchangé lors d’une mission en Pologne à la grande époque de Solidarnosc.

Dans certaines chaînes de magasins de bonbons en France, on trouvait parfois des krowki ! L’occasion à chaque fois de reprendre une petite bouffée d’enfance. Au point que pour mes propres enfants, qui n’ont pourtant jamais mis un pied en Pologne, ce bonbon est également devenu mythique.

krowki2.jpgLa Pologne avançant à grands pas sur le chemin du capitalisme, le krowki a été relooké, il est même maintenant produit sous plusieurs marques commerciales…

Le goût n’a pas changé, c’est toujours cette texture inimitable et ce goût de caramel au lait (pour le goût : sucette Pierrot Gourmand, encore une madeleine…).

Et j’ai même découvert, à l’occasion de cet article, que des recettes de krowki circulaient sur internet. Je ne les ai pas encore testées, mais je vous les livre quand même, et j’attends vos commentaires !

Recette n°1

1/2 litre lait
400g sucre
50-100g beurre

Faire chauffer le sucre dans le lait en remuant constamment jusqu’à ce que le mélange épaississe et commence à dorer. Attention, continuez à tourner, ça peut vite brûler.

Oter du feu et ajouter le beurre.

Etaler sur une plaque non adhésive, et couper en rectangles quand ils sont froids.

Recette n°2

-1/4 l de lait

-1 litre de sucre

-1 boîte de lait concentré sucré

-6 cuillers à soupe de lait en poudre

Faire cuire le tout à feu très doux pendant 1 h en remuant régulièrement.

Oter du feu, et ajouter 12 cuillers à soupe de beurre. Bien mélanger.

Etaler sur une plaque, laisser refroidir et couper en rectangles.

Le concours du meilleur Krowki est ouvert ! Et je m’auto-proclame arbitre et goûteur en chef. N’hésitez pas à me faire parvenir vos échantillons…

En attendant Cendrillon…

Mais qu’allez vous donc faire de cette gigantesque citrouille en attendant le prochain bal du prince ?

citrouille.gifJe vous suggère deux recettes aussi inratables que délicieuses… Et je n’attends que vos suggestions pour faire un repas “tout citrouille” !

La fameuse soupe de courge (délicieuse avec la classique citrouille, sublime avec du potimaron, excellente avec toutes les variétés). Plus simple et meilleure, y’a pas !

Pour 1 kg de courge, à peu près, 2 grosses pommes de terre, 2 oignons et 2 petites blancs de poireau, 2 cubes de bouillon de volaille. 5i vous n’avez pas de poireau mettez plus d’oignon, et si vous n’avez pas d’oignon, mettez plus de poireau…)

Peler la courge (avec un économe à lame en T ça marche très bien) et la couper en gros cubes. Idem pour les pommes de terre.

Emincer oignons et poireaux et les faire blondir à l’huile d’olive. Ajouter courge et pomme de terre, couvrir à peine d’eau et ajouter les deux cubes de bouillon.

Faire cuire 20 mn, et passer au moulin à légumes.

Servir suivant les goûts avec de la crème épaisse, de la crème de soja ou nature.

Si vous faites cuire des saucisses fumées en même temps, ça donne un petit goût que j’aime beaucoup, et ça se transforme en plat complet !

Le gâteau qui dominera le monde un jour… (c’est pas moi qui le dit… autre commentaire : au bout de combien de kilos de gâteau de citrouille doit-on considérer que l’on est addict ?)

C’est une adaptation du gâteau aux carottes de Rosemary. Le résultat est très proche, juste la texture un peu plus humide.

-300 g de courge crue (j’ai pas testé avec d’autres variétés type potimaron),

-150 g de beurre fondu

-200 g de farine

– 200 g de sucre

-2 oeufs (ouh la la, j’avais oublié, merci à Isabelle !)

-80 g de raisins secs

-50 g de noix hâchées très grossièrement

-1 sachet de levure

-1 cuiller à café de canelle

-1 cuiller à café de cardamome en poudre

-1/2 -cuiller à café de gingembre

-1/2 -cuiller à café de muscade

Vous mélangez tout ça, vous versez dans un moule à cake et vous enfournez à four moyen/doux (170°) pendant une heure.

Et vous vous préparez à recueillir les supplications de tous ceux qui veulent la recette !

Et comme je le disais au début, si vous remplacez la citrouille par des carottes, c’est génial aussi.

Entre deux caisses, le retour !

Pour tous ceux qui les avaient ovationnés en septembre 2009 lors de leur passage aux Terres Blanches (voir : Entre deux caisses, le bonheur ), une grande nouvelle :

Entre Deux Caisses sera à la MJC de Venelles samedi 5 février, avec leur nouveau spectacle.

Gageons que ces 4 mecs sauront vous rendre heureux le temps d’une soirée, avec leur répertoire tendre et drôle, leurs harmonies superbes et leurs bonnes bouilles.

Réservez vite vos places, y’a déjà du monde. MJC : 04 42 54 71 70

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