Initialement prévu pour sortir avant Noël, cet article a subi, comme vous pouvez le remarquer un léger certain retard… Bon, finalement, pour Pâques, ça l’fait aussi, non ?
En plus, j’ai tellement de recettes à base de chocolat dans mes tablettes, toutes plus délicieuses les unes que les autres que je vais vous en faire un feuilleton à épisode…
A l’approche des fêtes et de leur cohorte de repas trop riches, trop copieux, de leurs pics de cholesterol, des petits matins à se demander d’où peuvent bien venir ces deux kilos qui n’étaient pas là la semaine dernière… il me semble tout indiqué de surfer sur la tendance et de vous présenter mes recettes préférées à base de chocolat.
Certaines de ces recettes sont déjà éparpillées sur ce blog, c’est tout l’intérêt du “Best of” de vous éviter de chercher…
A tout seigneur tout honneur, le meilleur rapport facilité/résultat que l’on puisse imaginer, j’ai nommé “Le Gâteau d’Hélène“.
Y’a pas plus simple : Faire fondre 200 g de chocolat avec 125 g de beurre salé (avec les petits cristaux de sel, c’est tellement mieux). Ajouter 200 g de sucre, 4 oeufs entiers et une cuiller à soupe de farine (50 g pour les perfectionnistes).
Mettre dans un moule, au four à 180° pendant un certain temps (mais à priori entre 30 et 40 mn) et le sortir quand le dessus craquelle mais que le centre est encore très (très) mou.
Vous m’en direz des nouvelles !
La mousse au chocolat de ma maman. Ne cherchez pas, y’a pas mieux.
Faire fondre 250 g de chocolat avec 125 g de beurre doux (j’ai jamais essayé avec du beurre salé, ça doit être top. Le premier qui essaye me dit !).
Hors du feu, ajouter 6 jaunes d’oeuf en mélangeant bien. Attendre que ça refroidisse et en profiter pour battre (sauvagement) les 6 blancs en neige. Incorporez avec toute la délicatesse dont vous pouvez faire preuve, et mettez au frigo 3-4 heures avant de manger.
Pourléchage de babines garanti.
Un dérivé de la mousse au chocolat qui en jette carrément, ce gâteau n’a pas de nom, c’est moi qui l’ai inventé. Disons donc… le gâteau de Christine ?
Etaler la moitié de la mousse au chocolat (recette ci dessus) dans un moule à manqué, et cuire 1/2 h à feu doux.
Quand c’est froid, étaler l’autre moitié dessus, on a donc un gâteau bi-texture dont vous me direz des nouvelles.
Pour ceux qui voudraient raffiner encore un peu la chose… Faire fondre 100 g de chocolat et l’étaler avec le dos d’une cuiller sur du papier sulfurisé de manière à former des écailles. Quand c’est froid et dur, les disposer artistiquement comme vous pouvez sur le gâteau. C’est joli, et en plus le côté croquant ajoute une troisième texture au gâteau. Et comme c’est Pâques, vous pourriez essayer de dénicher un moule en forme de poisson et faire le gâteau-poisson-avec-même-ses-écailles !
Mes gâteaux portent souvent le nom de la personne qui m’a fait découvrir la recette, voici donc le gâteau de Mathilde. Pas de farine dans ce gâteau, ce qui le pré-destine aux allergiques au gluten. En plus, il est absolument délicieux !
Faire fondre 250 g de chocolat au bain marie, puis ajouter successivement 200 g de sucre, 200 g de podre d’amande, 125 g de beurre, 4 jaunes d’oeuf.
Battre les 4 blancs qui doivent logiquement vous rester, et les incorporer au mélange.
Verser dans un moule beurré/fariné et cuire 45 mn à four doux. Laissez le gâteau encore 10 mn dans le four éteint.
Mais pourquoi s’appellent-ils donc comme ça ? Aucune idée… Ces genres de financiers n’utilisent que le blanc des oeufs, et sont en conséquence un complément parfait à la crème anglaise ou aux cannelés : j’ai nommé les Turbans.
Pour 8 blancs d’oeuf (mais si vous maîtrisez la règle de 3, vous pouvez adapter facilement la recette à la quantité de blancs dont vous disposez…), 140 g de chocolat, 100 g de farine, 100 g de poudre d’amandes, 300 g de sucre et 150 g de beurre + des petits moules en papier ou en silicone type “cup cakes”.
Mélanger farine, sucre et poudre d’amandes. Y ajouter les blancs en neige, puis le beurre fondu, puis le chocolat fondu. Verser dans les petits moules et cuire 13 mn à four moyen (180°).
Attention à bien respecter l’ordre de la recette. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est moins bien sinon.
Le vrai Brownie, bien dense, avec des vraies pistaches dedans… OK, c’est un peu de boulot d’éplucher les pistaches, mais c’est joli et en plus c’est bon !
Eplucher et concasser grossièrement 50 g d’amandes et 50 g de pistaches.
Beurrer un moule carré ou rectangulaire (si vous voulez respecter la tradition et faire des brownies rectangulaires, mais honnêtement, en rond c’est aussi bon !) et le tapisser d’une fine couche d’amandes/pistaches concassées.
Faire fondre 250 g de chocolat et 120 g de beurre au bain marie.
Pendant ce temps, battre au fouet (de préférence costaud, le mélange est dense…) 4 oeufs entiers, 200 g de sucre, 175 g de farine, 10 g de cannelle en poudre et les graines d’une gousse de vanille.
Mélanger les deux préparations (les pros disent “appareils”), ajouter le reste des pistaches et des amandes, verser dans le moule et cuire 30 mn à 170 °.
Quand c’est froid, couper en gros cubes.
Dans la série des classiques renouvelés : les cookies aux deux chocolats et aux noix du Brésil. Ou comment faire le silence instantanément autour de soi… Ils sont monstrueux.
1) Faire fondre 220 g de chocolat et 60 g de beurre.
2) Mélanger 110 g de farine, 1/2 cuiller à café de levure chimique et 1/2 cuiller à café de sel
3) Mélanger au batteur 2 gros oeufs entiers et 160 g de vergeoise (ou de cassonade), jusqu’à ce que le mélange blanchisse et épaississe (fasse le ruban).
Mélanger 1 + 2 + 3, puis ajouter 100 g de chocolat blanc en petits morceaux et 100 g de noix du Brésil dans le même état. La pâte est très dense.
Sur une plaque (de préférence non adhésive), poser des petits tas de pâte en les espaçant un peu.
Cuire 10 mn à 160°. Ils sont encore mous en sortant du four, laisser refroidir 10 mn avant de les décoller. Surtout, ne les laissez pas trop cuire.
Une (petite) partie de mes recettes préférées au chocolat. Laquelle préférez-vous ? Avez-vous aussi une ou plusieurs recettes mythiques ?