Tous les articles par Christine

Beignets de fleurs d’acacia

Les acacias du jardin croulent sous les fleurs, l’occasion de tester de nouvelles recettes…

Après quelques recherches, je me décide à adapter celle de Christiane Ferber dans “La Cuisine des Fées”, et comme toujours cette magicienne ne me déçoit pas.

Avec 125 g de farine, 25 g de sucre, 1 cuiller à soupe de miel (d’acacia, forcément), 1 oeuf, un peu de bière et du lait ou de la crème fleurette, il faut faire une pâte juste assez liquide pour qu’on puisse y tremper les grappes de fleurs d’acacia, mais bien plus épaisse qu’une pâte à crèpes par exemple. A peu près 20 cl de liquide semblent une bonne dose. La pâte peut être utilisée tout de suite ou reposer de quelques heures à 1 nuit.

Faire chauffer de l’huile dans une sauteuse, elle ne doit pas être trop chaude.

Il vaut mieux ne pas laver les fleurs. On les laisse en grappes, en gardant le petit bout vert de la queue de la grappe, qui servira à la manipuler.

Tremper chaque grappe dans la pâte, puis la déposer dans l’huile. La retourner au bout de quelques instants, et la sortir quand les 2 côtés sont bien dorés.

Déposer dans un plat sur du papier absorbant, et soupoudrer de sucre en poudre.

C’est plus parfumé que vraiment goûteux, croustillant et moelleux, et c’est aussi amusant à faire qu’à manger.

Il paraît qu’on peut faire de même des beignets de fleurs de sureau. Comme j’en ai aussi plein dans le jardin, je vais essayer demain !

Risotto aux champignons

J’ai goûté ça à Parme avec des truffes, mais avec des champignons de paris, c’est bon aussi ! Pour 4 :
– 320 g de trés bon riz italien pour risotto (par ex du carnaroli)
– 1 l de bouillon de volaille (si vous le faites avec des cubes, mettez en 4)
– 1 verre de vin blanc sec
– 3 oignons émincés fin
– 500 g de champignons de paris émincés finDans une sauteuse, faire revenir l’oignon dans de l’huile d’olive ou du beurre ou un mélange, à feu doux, il doit rester blanc. Ajouter ensuite le riz, et remuer doucement jusqu’à ce que les grains deviennent translucides.Ajouter le verre de vin blanc, et laisser cuire doucement jusqu’à évaporation, puis ajouter une louche de bouillon. Cuire doucement en remuant de temps en temps, et rajouter des louches de bouillon quand la précédente est absorbée. La cuisson dure à peu près 18 mn.

Pendant ce temps, faire revenir les champignons à feu vif pour qu’ils ne rendent pas d’eau, et les incorporer au riz quand ils sont cuits.

Ne pas saler, poivrer un peu, et ajouter un tour de moulin à muscade.

Laisser reposer quelques mn à couvert quand c’est cuit et déguster. Le riz est moelleux tout en restant ferme… et j’ai trouvé ça si bon tel quel que ç’aurait été dommage de rajouter du parmesan !

Des crèpes pour Mardi-Gras

Comme hier, c’était Mardi-Gras, on a fait des crèpes avec mon p’tit loup.Je suis sure que ma recette de crèpes va susciter instantanément la réprobation universelle, et que je vais me retrouver avec les bretons, les puristes et tous les autres sur le dos !

Tant pis, je vous la livre ; moi je la trouve trés bonne, et elle permet d’éviter le dilemme habituel : crèpes ou galettes ?

Pour une petite vingtaine de crèpes (mais ça dépend de la taille de votre poële…)
– 200 g de farine de blé et 175 g de farine de sarasin
– 4 oeufs
– 1 cuiiler 1/2 d’huile
– 1/2 l de lait et 1/4 l de bière
– 2 pincées de sel

Si vous avez un robot, c’est moins fatigant, sinon, à la main ça marche aussi : il va s’agir de mélanger le tout sans faire de grumeaux… Après ça, le plus dur est fait, y’a plus qu’à cuire les crèpes.

Un petit truc qui date de mon enfance : pour huiler la poële, couper un oignon en 2, planter un fourchette dedans, le tremper dans un petit bol d’huile et l’utiliser (comme un pinceau) pour graisser la poële.

Hier, on s’est fait un buffet pantagruélique de petites choses à mettre dans nos crèpes :
– des champignons de Paris en lamelles, grillés à la poële + sel et poivre + un peu de crème épaisse
– des pommes revenues au beurre et caramélisées au sucre
– de l’andouille, de la bresaola, du jambon hâché (une “madeleine” de quand j’étais petite)
– des noix et du sirop d’érable
– du chocolat fondu et de la chantilly
– de la crème de marrons et de la crème épaisse

Mais ma préférée reste toujours la BCBG : Bien Cuite Bien Grasse… La bonne vieille crèpe au beurre, avec beaucoup de beurre (salé, bien sûr), et toute croustillante. C’est peut-être pas bon pour la santé, mais qu’est ce que c’est bon tout court !

"Les hommes qui n’aimaient pas les femmes", de Stieg Larsson

J’avais lu des articles plus qu’élogieux dans la presse, et je dois reconnaître que je n’ai pas été déçue. C’est un polar passionnant, foisonnant de personnages auxquels on croit à fond et auxquels on s’attache, mais je trouve que “polar” est réducteur pour ce livre. C’est pas juste un polar, c’est surtout un vrai livre !
Mikael Blomkvist, journaliste en rupture de ban, et Lisbeth Salander, que son inadaptation sociale n’empêche pas d’être un génie informatique forment un duo étrange et attachant bien qu’ils ne se rencontrent vraiment qu’au milieu du roman.Autour d’eux, le petit monde du journal “Millenium”, une famille bizarre et inquiétante, des financiers véreux… avec en prime une étude intéressante sur la vie et la société suédoise.

J’attaque le 2ème tome dès que possible (” la fille qui révait d’un bidon d’essence et d’une allumette “).

Après, il y en aura un troisième (pas encore traduit en français si je ne me trompe) et ensuite, hélas, plus rien, puisque l’auteur a eu la très mauvaise idée de disparaître soudainement.

un blog fabuleux pour les gourmands

Grâce à Zette (malheureusement émigrée dans les brumes du nord…) je viens de découvrir une merveille de blog, exclusivement consacré aux recettes de gâteaux !Ca s’appelle “Cakes in the city” et ça vaut le détour. Camille, une aixoise (aussi…) nous fait partager au jour le jour ses découvertes sucrées.

Le lien : http://cakesinthecity.blogspot.com/

Allez voir, ça vaut le détour…

Le Bouchon Littéraire

bouchon litteraireA Privas, il y avait déjà ma librairie préférée, la librairie Lafontaine (c’est pas compliqué, c’est LA librairie de Privas, y’en a pas d’autre…), tenue par des passionnés qui organisent chaque année un prix littéraire totalement indépendant et ouvert à tous, le prix Lafontaine. (4 place de l’hôtel de ville à Privas, tel : 04 75 64 59 00)
Depuis plusieurs années, leurs choix recoupent régulièrement mes propres coups de coeur littéraires (voir l’article sur Les Vivants et Les Morts).
Visiblement ces fous n’ont pas seulement les mêmes goûts littéraires que moi : ils viennent de créer un genre de restau, ” Le Bouchon Littéraire” (2, place de l’hötel de ville, tel : 04 75 20 80 54). Y’a même un genre de site : http://www.amisdubouchon.com/

Ouvert entre midi et deux en semaine (puisque tenu par les vendeurs de la librairie) ce minuscule établissement rempli de livres et de bouteilles propose plein de vins à acheter ou à consommer sur place, accompagnés d’un petit plat maison : tarte salée, assiette de charcuterie, salade, desserts maison aussi. En plus de ces nourritures terrestres, il organise des débats et rencontres littéraires, forcément.

C’est pas trés cher, c’est simple et bon, c’est vraiment un endroit trés agréable ! Pour tout dire, quand je rêve au restaurant que j’ouvrirai un jour, y’a beaucoup de points communs.

NB quelques années plus tard : la librairie a été vendue, mais ce sont toujours les mêmes passionnés qui s’occupent du restaurant.

Recette de saison : la Galette des Rois

Oui, je sais, ça fait longtemps ! Mais la fin de l’année fut dure avec pas beaucoup de temps pour relever la tête… C’est la saison et Caroline me la réclame, voilà donc ma recette de galette des rois. Après avoir passé des années à tester  toutes sortes de frangipane, je considère modestement avoir trouvé LA recette ultime…

Il faut bien sûr deux rouleaux de pâte feuilletée (je vous conseille la pâte feuilletée pur beurre de Carrefour). Je ne me suis pas encore lancée dans l’aventure de la pâte feuiletée maison, c’est galère, et si on les choisit y’en a d’excellentes dans le commerce.

Le petit truc en plus qui va transformer votre galette en délice : commencez par beurrer très largement le moule avec du beurre salé (celui avec les cristaux de sel, c’est le mieux) et du coup, ne mettez pas la feuille de papier sulfurisé fourni avec votre pâte feuilletée.

Pour la frangipane : battre 100 g de beurre fondu avec 90 g de sucre, 100 g de poudre d’amande, 2 oeufs et quelques gouttes d’extrait d’amande amère.

Etaler la première pâte feuilletée au fond d’un moule à tarte (grassement beurré avec du beurre salé) , verser la frangipane, ne pas oublier de cacher une fève, et poser la deuxième pâte feuilletée dessus.

Là, il va vous falloir un 3ème oeuf : avec le blanc vous allez souder les deux épaisseurs de pâte ensemble (en insistant bien, ça a tendance à s’ouvrir à la cuisson). Avec le jaune dilué dans un peu de lait, vous allez dorer le dessus de la galette après l’avoir quadrillé avec la pointe d’un couteau. C’est la seule difficulté technique de la recette : séparer le blanc et le jaune de l’oeuf, n’est-ce pas Caroline ;-))

Y’a plus qu’à mettre à four assez chaud jusqu’à ce que la galette soit bien dorée, avoir le courage de laisser refroidir et voilà !

Quand j’étais petite, le plus jeune allait sous la table, et c’est à lui que revenait la lourde responsabilité d’attribuer les parts… Que de coups de pied perdus !

Bientôt, les crèpes de la chandeleur…

Raviolis de courge (ou tortellis ?)

On a goûté ça à Parme, et Caroline en est folle… J’ai trouvé la recette par hasard dans un ancien Côté Sud.
Recette pour 6 personnes 
pour la pâte :300 g de farine
100 g de semoule de blé dur fine
1 oeuf
2 kg de potiron (dont la moitié pour la farce)
sel poivre

pour la farce :

– 10 petits gâteaux à l’amaretto

– 1 poignée de pignons de pin`
– 1 pincée de muscade
– 3 branches de persil
– le zeste râpé d’une orange et d’une mandarine

pour la sauce :`

– feuilles de sauge
– 250 g de beurre
– parmesan

1) La pâte

Mélanger la farine, l’oeuf, 1 verre d’eau, le poivre et le sel. Travailler la pâte en l’enfarinant avec la semoule pour la faire durcir.
Eplucher  et épépiner le potiron, le couper en larges tranches et le mettre au four moyen (180°) sur une plaque avec 1/2 verre d’eau pendant 35 à 40 mn.
Le mixer et en incorporer la moitié à la pâte.

2) La farce

Broyer au mixer les biscuits. Râper trés finement les zestes dorange et de mandarine. Hâcher le persil. Mélanger le tout au reste de potiron et parfumer avec la muscade et le poivre.

3) Préparation

Rouler la pâte finement, couper des cercles avec un verre, et les remplir de farce. Fermer la raviole en utlisant les dents d’une fourchette.

Cuire les ravioles 4 mn à l’eau bouillante salée, en les plongeant par petites quantités.

4) La sauce

Dans une casserole faire fondre le beurre et y jeter la sauge. Dès qu’elle devient craquante, verser le tout sur les raviolis cuits et bien chauds.
Soupoudrer de parmesan en copeaux.

Poum Tchack et Ladislas Starevitch

J’ai beau les connaître depuis leurs premières couches culottes (j’exagère à peine),  les garçons de Poum Tchack m’impressionnent toujours à chaque fois que je les écoute par leur énergie et leur bonheur communicatif.

Leur projet “Dark Swing” qui consiste à jouer en direct pendant la projection de films d’animation de Ladislas Starevitch est passionnant !

J’en avais vu/entendu les premières ébauches depuis 1 an ou 2, me régalant à chaque fois. Cette fois, s’ils accompagnent toujours “Fétiche Mascotte” l’histoire tendre et rocambolesque d’une petite peluche au coeur tendre, ils ont exhumé 2 nouveaux bijoux : “L’épouvantail” et “Dans les griffes de l’araignée”. Ce dernier film a été colorisé à la main (image par image !) et certains plans ont visiblement été vus et appréciés par Tim Burton !

Le programme, présenté à sa manière inimitable par Lionel, donne chaud au coeur !

Il passe encore dans la région jusqu’à la fin de l’année, courez-y !

Jordanie des merveilles

Même si je n’ai pas dû manquer à grand monde, il y a longtemps que je n’ai rien écrit sur ce blog. Et pour cause : un merveilleux voyage en Jordanie dont je reviens à peine, les yeux éblouis.

Petit voyage prise de contact, juste pour avoir envie de revenir trés vite.

Amman, grande ville au milieu de rien, des quartiers résidentiels pleins de villas “tape à l’oeil”, un centre commerçant un peu “souk”, et quelques vieux vestiges. Rien d’exceptionnel, à part les habitants, agréables et souriants, accueillants dés qu’on entame le dialogue.

Madaba, la ville des mosaïques, personellement je n’ai pas trop accroché, la vue du Mont Nebo époustouflante malgré la brume, et enfin Kerak, le château semi-enterré des croisés. J’y aurais bien passé la journée, à explorer toutes les petites salles, mais il a fallu partir top tôt.


Jerash, des ruines romaines à perte de vue, sous un soleil magnifique, un site vraiment passsionnant.


Et bien sûr, Petra la belle. Difficile à croire, mais c’est encore plus beau, plus merveilleux, plus exceptionnel, plus hallucinant que tout ce qu’on peut imaginer. On y a passé 2 jours mais j’y serais bien restée encore un jour ou deux.
Les larmes aux yeux en arrivant devant le Khazneh au bout du Siq, et oui, c’est comme dans le film, et je suis là devant cette image de la perfection.

Le site grandiose, immense, les milliers de tombeaux creusés dans la roche, la couleur de la roche, qu’on dirait peinte à la main façon papier reliure…
La montée au Deir, encore une fois l’impression d’être dans le film, le haut lieu du sacrifice, attention au vertige…
Courir pour arriver en haut de la Khubta et découvrir le Khazneh vu du dessus… mais hélas, il aurait fallu être là le matin pour la lumière… Ca ne fait rien, je reviendrai.

Le désert du Wadi Rum, les dunes de sable rose, le campement de Babaorum avec ses tentes bien rangées, la soirée autour du feu, et les jordaniens qui nous apprennent à danser, l’arak qui coule à flot…


La mer morte, grise et huileuse, et nous dans le rôle des animaux du zoo… mais on pourra dire, j’y étais !

Retour à Amman et dernier dîner dans un lieu magnifique, ancien caravansérail, joliment restauré.

Les jordaniens gentils et chaleureux, un peu contaminés par le tourisme à Petra, mais on peut les comprendre, et partout ailleurs hospitaliers et généreux.

Wael, notre guide savant qui a réussi en peu de temps à nous faire aimer son pays, ses sonneries de téléphone et la musique du dernier samouraï… le sourire de Brahim, notre chauffeur.

Et puis un groupe super, enthousiaste et chaleureux…

I’ll be back !

Et pour admirer les photos des participants : http://jordanie.eds.free.fr