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La blogueuse est en vacances

Eh oui, vous allez devoir vous passer de moi pendant 3 semaines (3 semaines !), puisque je vous abandonne pour aller voguer sous d’autres cieux.

Quand je dis “voguer” c’est au sens propre. Je m’envole demain pour Kuala Lumpur, puis Langkawi pour explorer une petite partie de la mer d’Andaman avec  mes acolytes habituels.

Nous prenons le bateau à Langkawi, 15 petits jours de navigation vers le nord et nous rendons le bateau à Phuket.  Après, une petite semaine pour explorer la jungle thaïlandaise (je parle de la vraie jungle, pas de la faune balnéaire), et puis je vous reviendrai avec des images sublimes plein les yeux et de l’énergie pour les mois à venir.

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Là, sur la  photo, c’est Langkawi. Ouis je sais, d’un coup vous me haïssez avec une violence inouïe.
Et attendez, ce n’est pas fini..

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Là, c’est le golfe de Phang Na, en Thaïlande…

Bon, ma maman est trés inquiète à l’idée que je me fasse enlever par les pirates, ou descendre par les guerilleros. Mais j’ai bien l’intention de ne pas me laisser faire, et je crains que les adversaires les plus dangereux que je rencontre ne soient les moustiques…

Voilà, je vous laisse à votre jalousie déchaînée… mais rassurez-vous, je suis tout à fait consciente de la chance que j’ai  et pour me faire pardonner (hum, hum…) je vous promet plein de belles photos au retour !

J’ai pas la télé

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J’ai pas la télé, j’ai jamais eu la télé, et pour l’instant je n’envisage pas d’avoir la télé un jour.Quand je dis que je n’ai jamais eu la télé, ce n’est pas tout à fait exact. De 1969 à 1972, il y a eu la télé à la maison, c’était à Berlin où j’habitais alors, et nous avions le droit de regarder  Daktari un soir par semaine, et Flipper le dimanche aprés-midi. Après ça, nous avons  déménagé à Moscou, où on avait la télé, mais rien dessus…

Depuis, rien.

Ce qui m’amuse, ce sont les réactions à cette petite phrase anodine : “j’ai pas la télé”. Elles sont de trois types, et je n’ai encore jamais  eu une autre réaction à cette phrase, que j’ai pourtant répétée quelques fois.

– cas 1 : oh, moi je l’ai, mais je ne la regarde presque pas (quand tu creuses, généralement tu te rends compte que tu n’as pas la même notion du presque pas que la personne en face de toi)
– cas 2 : oh mais comment tu fais ?  (celle là elle a au moins le mérite d’être sincère…)
– cas 3 : mais tu sais, il y a vraiment des choses intéressantes, sur Arte, ou autres.

Qu’il y ait des choses intéressantes parfois, je le crois tout à fait, mais il y a tellement de choses intéressantes que je n’ai pas le temps de faire, que ce soit lire, écouter de la musique, aller au cinéma ou au théâtre, ou passer du temps avec mes amis que je me demande ce qui serait suffisamment intéressant à la télé pour que j’y consacre un temps que je n’ai pas.

Si la tentation avait pu m’effleurer, elle me serait vite passée à l’âge où mes enfants étaient petits. Voir mes ami(e)s se débarrasser littéralement de leurs propres enfants en les collant devant la télé m’a toujours révulsé. Que ce soit pour ne pas répondre à leurs questions, les empêcher de se plaindre ou dormir 1 h de plus le WE, il m’a toujours semblé qu’allumer la télé au lieu de chercher à résoudre le problème était trop facile pour être honnête.
Daccord, cette baby-sitter n’est vraiment pas chère, mais à quel prix !

Caroline (ma fille, pour ceux qui ne le sauraient pas), dans sa récente découverte de milieux sociaux différents, via colos ou stages iufm s’est retrouvée confrontée à des enfants littéralement élevés par la télé, des enfants à qui personne n’avait jamais dit non. Ben à l’entendre, c’est pas avec ça qu’on va régler les problèmes de la société.

Ma réaction d’hostilité épidermique à la télé, j’ai toujours eu du mal à l’analyser. Et ce matin je suis tombée sur un article du Monde Diplomatique  de janvier 08. Ecrit par un philosophe pas connu de moi, Dany-Robert Dufour, il reprend un certain nombre d’idées que j’ai toujours eues, et me rend même intelligible une phrase de Kant… rien que ça c’est un exploit que je ne pensais pas possible. L’article est long, j’en ai fait une synthèse, mais pour ceux que ça intéresse, je peux le scanner et le leur envoyer.

Vivre en troupeau en se pensant libres
Dany-Robert Dufour

La télévision change les contours de l‘espace domestique en affaiblissant encore le rôle déjà réduit de la famille réelle et en créant une « famille virtuelle ». Certaines études l’appellent déjà  – à raison – « le troisième parent ». En Europe, entre un et deux tiers des enfants ont désormais la télé dans leur chambre avec donc toujours moins de contrôle des « vrais » parents.

Dans son roman « Fahrenheit 451 », Ray Bradbury, dès 1953, avait analysé ce trait : cependant que la famille réelle – avec ses codes et ses hiérarchies – disparaît lentement, elle se trouve remplacée par une nouvelle communauté immense et volatile, amenée par la télévision. Les téléspectateurs ont maintenant les mêmes «oncles » raconteurs d’histoires drôles, les mêmes « cousins » dévoilant leur vie…

Ainsi, non seulement la télévision nous fournit une famille, mais elle transforme ceux qui la regardent en grande famille. La nouveauté, depuis des émissions comme Loft Story ou Star Academy, c’est que le téléspectateur peut désormais la re-composer à son gré, en tapant 1 pour garder Cyril ou 2 pour « tuer » Elodie…

Est-ce pour le téléspectateur une délivrance ? Avoir remplacé « Familles je vous hais » par un meurtre du père symbolique et quotidien ? On pourrait poser la question, si la famille virtuelle de la télé fonctionnait à double sens. Or, le téléspectateur qui aime les personnages de cette « famille » ne peut évidemment être payé de retour, puisque ceux-ci, étant virtuels, sont parfaitement indifférents à son sort. Derrière eux se cache la seule réalité véritable,  l’audience, qui se mesure, se découpe, se vend.

Patrick Le Lay l’a dit lui-même :  « Nos émissions ont pour vocation de rendre le cerveau disponible (…). Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. »

Alors, famille ou troupeau ? L’article cite Kant : « Après avoir tout d’abord rendu stupide leur troupeau, et soigneusement pris garde que ces paisibles créatures ne puissent faire le moindre pas hors du parc où ils sont enfermés, ils leur montrent ensuite le danger qu’il y aurait de marcher tout seul et leur disent : Ne pensez pas ! Obéissez ! Payez ! Croyez ! »

En 1923, Edward Bernays, (neveu de Freud) jetait les bases de la mise en troupeau à destination de la publicité en exploitant les théories de son oncle. « La solitude physique est une vraie terreur pour l’animal grégaire, et la mise en troupeau lui cause un sentiment de sécurité. Chez l’homme cette crainte de la solitude suscite un désir d’identification avec le troupeau et ses opinions. » Cependant, l’homme aime penser qu’il se rassemble en troupeau de son propre gré.  Il faut donc « faire appel à son individualisme qui va étroitement de pair avec ses autres instincts ».

D’où le message omniprésent à l’heure actuelle : «  Sois toujours plus toi-même en participant toujours plus à la famille. » Tout le but de la télévision est de faire en sorte que chaque membre du troupeau virtuel croit se placer librement dans le troupeau.
Pour l’y inciter, l’offre se fait toujours plus alléchante, mais prétend pouvoir  être déclinée ou acceptée. Sauf pour les enfants souvent placés de force devant le téléviseur par les parents afin qu’ils se tiennent tranquilles.

Pour terminer, l’article note que cette famille virtuelle contamine de plus en plus le fonctionnement démocratique réel, en contribuant à la « peoplelisation » du politique. Situation que nous vivons malheureusement chaque jour davantage.

Je vous vois déjà vous gratter la tête en vous disant : “Mais qu’est-ce qu’il lui arrive ? Elle a mal digéré son cassoulet ? Si, si… mais il m’arrive de penser à autre chose qu’à la bouffe, aux restos et aux bonnes choses de la vie…

Mon cassoulet à moi

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Avec le cassoulet, une chose est sure : si ce n’est pas maintenant que vous le faites, ça ne sera sûrement pas en juillet non  plus ! Alors, profitons de la saison froide pour savourer ce genre de plat, dont curieusement notre organisme a moins envie dès que la température ambiante dépasse les 25 °…Je ne peux pas dire que ce soit une recette de famille, je dois même avouer que je ne pense pas avoir mangé de cassoulet avant l’âge de 20 ans (si j’exclue les ersatz nauséabonds servis à la cantine), et même à cet âge avancé, je m’en tenais à de la boîte, de qualité supérieure, certes, mais de la boîte quand même. (Oui, je sais, je viens d’un coup de perdre au moins 150 points d’estime…)

Il a fallu qu’au bout de 20 ans de supplications (Chéri, tu m’emmènes à Carcassone ?) je charge mes enfants dans la bétaillère familiale, et  que, juste eux et moi, laissant le chéri sus-mentionné à ses promesses de gascon,  nous partions enfin découvrir ce que Viollet le Duc avait laissé de la ville.

Ben, c’est comme le Mont Saint Michel ou Eurodisney, même si tu n’y crois pas, c’est magique (bon là je crois qu’avec Eurodisney, je viens de perdre encore 300 points d’estime – en plus en ce moment c’est mal fréquenté, je sais !)

Tout ça pour dire, qu’à Carcassone je me suis attablée à la table de Dame Carcasse et là d’un coup, mes yeux se sont dessillés, le ciel s’est ouvert, et j’ai découvert ce que c’était que le cassoulet.

Là dessus il ne m’a pas fallu longtemps pour essayer d’en faire à la maison, et là, Surprise, c’est super facile à faire (catégorie inratable) et encore meilleur que chez Dame Carcasse !

Donc, profitez des derniers jours de l’hiver pour vous faire du bien, d’autant que comme le dit si bien Estebe “la légendaire pétogénie du cassoulet n’est qu’un ragot malveillant, probablement diffusé sournoisement par les géants du fastfood pour nuire à ce concurrent joyeux…

Moi, je fais simple (vous commencez à me connaître), et dans la grande guerre des haricots, j’ai choisi le Lingot.
Pour être sure de mon choix, j’ai essayé une fois avec des cocos, et j’ai trouvé  ça dommage. On perd le fondant et le moelleux du lingot. Même au bout de 48 h de cuisson, le coco reste un coco, et ne se fond pas dans le plat.

D’abord, je fais tremper 1 kg de lingots tout une journée, puis je les fais bouillir 2-3 mn dans une grande marmite d’eau.

Une fois égouttés, les choses sérieuses peuvent commencer.

Je hâche menu 2-3 oignons que je fais revenir dans un peu de graisse (oie, canard, tout est bon) et surtout dans une grande cocotte en fonte munie d’un couvercle. Puis quelques gousses d’ail dégermées et écrasées. Je soupoudre de farine, je remue bien puis j’ajoute les haricots égouttés. Je continue à touiller. Je rajoute une ou deux louches de graisse d’oie . Comme le dit Michel Oliver, “l’important pour la cuisson des haricots, c’est de les nourrir avec de la bonne graisse d’oie, il n’y en a jamais assez.

Puis j’enfonce au milieu des haricots quelques saucisses fumées, un bloc de poitrine de porc fumée ou salée, et suivant l’inspiration et la disponibilté : carré d’agneau, palette de porc, jambonneau, confit … Toute viande qui supporte une cuisson prolongée convient.

El voilà ! Il ne reste plus qu’à verser de l’eau aux 3/4 de la hauteur de la cocotte, de saler, poivrer, etc… Méfiance sur le sel si vous avez mis beaucoup de porc salé. Fermer la cocotte, et enfourner à four doux pour la nuit, ou au moins quelques heures.

C’est un plat qui se fait tout seul, comme je les aime. Les puristes feront gratiner dans un plat creux avant de servir, c’est bon, et le croustllant de la chapelure est agréable, mais c’est déjà super tel quel.

Et si vous vous sentez d’humeur exotique, la Feijoada, plat national brésilien, c’est du cassoulet aux haricots noirs…

Maururu…

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Je viens de découvrir un  petit restaurant merveilleux, “Au petit Tahiti”, 9 rue Isolette à Aix. Il y a même un site trés sympa : www.petittahiti.comJ’étais passée devant cent fois, sans y faire attention. De l’extérieur, le côté “boui boui” et la salle un peu sombre n’attire pas d’emblée. Cette, fois j’ai poussé la porte, accueillie par le sourire de la patronne qui vous embrasse et vous tutoie d’emblée.Au menu : poisson cru, sashimi, chao men (pâtes sautées), porc au tamarin… Les pâtes sautées sont aussi bonnes que celles que j’ai mangé à Tahaa il y a bien trop longtemps, et le porc au tamarin est un délice sucré salé fondant.

Au fil du déjeuner passent les habitués et les amis, la patronne vient s’enquérir de votre vie, discute de tout et de rien, et à la fin du repas, vous êtes un ami vous aussi, et déjà presque un habitué !

Compter à peu près 20 – 25 euros par personne. Les petits budgets à gros appétit peuvent s’en sortir pour 12 à 15 euros en faisant l’impasse sur le punch (c’est dommage, il est carrément bon !) et le dessert (pas une grosse perte de mon point de vue, mais je n’aime pas les desserts). Avec le Chao Men végétarien à 12 euros, ils se régaleront et seront calés pour l’après midi.

Et Maururu, alors ? Eh bien ça veut dire merci, et prononcé comme il faut, en mouillant les R et avec un accent chantant, on dirait une tourterelle amoureuse…

Internet, que ferais-je sans toi…

Au fil de mes balades sur la toile, je découvre de plus en plus de blogs sympas, marrants, et surtout culinaires, il faut bien l’avouer !Après mon coup de foudre pour le blog d’Anaik, “Le confit c’est pas gras”, titre qu’elle m’a d’ailleurs volé – soit dit en passant –  je découvre grâce à elle le blog de Georgette, gaillarde mémé bourguignonne de 79 ans (on a du mal à le croire) aux prises avec ses deux petits fils et son mari octogénaire, Fernand. Allez-y, c’est à mourir de rire et plein de recettes super.D’ailleurs, du coup ce week-end  on a mangé  “blog” avec des recettes piochées ça et là (beaucoup là, d’ailleurs…).Les Pita à l’agneau d’Anaik, vous m’en direz des nouvelles. Comme je n’avais pas de restes de gigot (on n’est pas tous égaux dans la vie), j’ai fait griller de la selle d’agneau et c’était délicieux.  Comme je n’ai pas trouvé de tahini à Carrefour, et qu’un samedi à 20 h, on n’a plus trop le choix, j’ai fabriqué mon tahini moi même, à l’aide  de mon Magimix. Révélation : ça marche trés bien ! Pour le mode d’emploi, c’est là.Et enfin, comme l’ail me reproche, comme on dit par ici, je l’ai remplacé par des gousses d’ail doux au vinaigre, et c’est parfait.

Malheureusement, on les a  mangées tellement vite que je n’ai même pas pu faire de photo…

Rebelotte avec  les  beureks aux épinards et à la feta, toujours d’Anaik.  J’ai fait presque tout comme elle dit, sauf que j’ai fait cuire les épinards (surgelés et en branches) dans ma petite sauteuse, que je n’ai pas salé, et qu’à nouveau j’ai remplacé l’ail par de l’ail doux au vinaigre.

undefinedSuper bon, au début on pensait qu’il en resterait plein, ben finalement, pas tellement !

Enfin, changement de blog avec les Chocolate Spice Cookies de Camille, encore une aixoise. C’est sublime, et juste comme elle dit, crousti-fondant avec le côté piquant du gingembre.

J’ai réussi à en sauver 5 pour faire la photo !

 

petits palets au chocolat

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Je suis partie de l’idée géniale de José Maréchal dans Petites Cuillères Gourmandes (chez Marabout, toute la série est super), et comme il me restait du chocolat, j’ai  “inventé” les palets au chocolat. C’est super joli, et c’est bon aussi !En plus, y’a pas plus simple… Il suffit de faire fondre du chocolat (noir / blanc / au lait) au micro-onde avec un filet d’huile. Bien lisser, attendre que ça refroidisse un peu, et avec une cuiller faire des petits tas sur du film ou du papier sulfurisé.  Poser sur chacun de ces palets ce qui vous chante : amande, noisette, raisin sec, arbricot sec… ou simplement faire une tâche d’un chocolat contrastant. On doit pouvoir le faire classieux avec de la poudre d’or… ou spicy avec du piment d’Espelette !

Laisser durcir (au frigo pour le chocolat blanc), détacher du film / papier sulfurisé et essayer de résister à la tentation !

Les plus accros au jeu pourront toujours les utiliser pour jouer aux dames ou au go… Et je n’exclue pas de faire une version bicolore pour les fans d’Abalone.

A part ça, j’ai testé  (en m’inspirant d’Anaïk du “Confit c’est pas gras” ) des ramequins de chocolat coulant au caramel au beurre salé, mais comme c’était pas top, je vais perfectionner la recette et quand c’est bon, je vous tiens au courant !

deux restos de pâtes

Coup sur coup je découvre deux restos de pâtes, aussi différents que possible, mais aussi agréables l’un que l’autre, l’un à Aix et l’autre à L’Isle sur la Sorgue.
pasta-cosyA Aix, c’est plus branché, plus jeune, le resto idéal pour une virée entre copines ou une soirée en amoureux. L’endroit s’appelle Pasta Cosy, au 5 rue d’Entrecasteaux (à gauche après la place des tanneurs en allant vers la rue des cordeliers), et comble de bonheur, est entièrement non fumeur. (tel : 04 42 38 02 28)Jolie salle en haut, et trés jolie salle voûtée en bas. Déco simple, mais plein de détails trés sympa, en particulier la décoration des toilettes.

Question agapes, il faut absolument craquer pour l’assortiment de tapas à partager. Créativité et look : huitre gratinée, mini brik gorgonzola-poire, crème brûlée au lard, crème de chèvre aux poivrons confits… le tout présenté joliment en verrines.

Question pâtes, l’heure est à la créativité aussi. Si je n’ai pas été vraiment convaincue par les pâtes au chocolat, myrtilles et speck (l’assemblage n’est pas harmonieux) il y a d’autres plats délicieux.

Je vous conseille de garder un (petit) creux pour le dessert et de goûter les petits nems au chocolat. Croustillants et coulants, trempés dans une petite sauce au gingembre… ouh la la !

bella vitaA l’Isle sur la Sorgue, changement de décor ! A part la collection de macarons du routard sur la vitrine de l’entrée, le look n’est pas trés engageant. Ca a un côté “bar du coin” un peu miteux qui d’ordinaire ne m’attire pas. Mais on nous l’a recommandé chaudement, alors allons-y.

Restaurant Glacier La Bella Vita” ça s’appelle, et c’est vraiment une bonne surprise. Là on est dans le registre cuisine de famille pour habitués, mais avec une qualité vraiment rare.

Les pâtes elles mêmes sont visiblement faites à la maison, les garnitures à la fois simples et raffinées. Un conseil, goûtez la spécialité maison, les nids d’hirondelles, des espèces de gros raviolis délicieux.

Comme il faisait – 5° dehors et que nous étions déjà un peu malades, on n’a malheureusement pas goûté aux glaces, mais je soupçonne qu’elles sont exceptionnelles. Une raison de plus, s’il en fallait, pour revenir à l’Isle sur la Sorgue par un temps plus clément.

J’oubliais  l’adresse :  place de la liberté (juste en face de l’église, ya pas plus central), et le téléphone (je pense qu’il est prudent de réserver) :  04 90 38 13 74

la nuit du court métrage

A Aix, nous avons la chance d’avoir un super festival de court métrages.

Depuis 3 ans, je suis accro à la “nuit du court”, une vraie nuit (de 10 h 30 à 6 h 30, si c’est pas une vraie nuit !) avec 3 programmes de courts métrages. Le thème change chaque année, cette année c’était “Cinéma et Subversion” un thème moins bandant que celui d’il y a 2 ans, l’humour…

Bon, reconnaissons qu’on a eu notre lot de films chiants, sur 33 films projetés, tout le monde ne peut pas aimer la même chose !

Quelques bijoux, certains ne durant que 2 mn :

Viejo Pascuero, de Jean Baptiste Huber, la lettre au Père Noël trés spéciale d’un gamin vraiment mécontent des cadeaux miteux qu’il a reçu. Quelques minutes et tout est dit…

Signatures de Philippe Grammaticopoulos, un film d’animation d’Amnesty International particulièrement efficace.

Gus est encore dans l’armée, de Lorraine Dufour et Robert Morin, où le délicieux accent canadien et la finesse de l’analyse des sentiments du héros n’est pas pour rien dans l’intérêt que j’ai trouvé au film.

Mickey au Viet Nam, 20 secondes suffisent à Mickey pour arriver au Viet Nam et être tué…

Art Total, de Gwenn Pacotte et Pierre Escoffier. Pendant la moitié du film (2 mn) on se dit, c’est quoi ce truc, et les 2 mn restantes bouleversent totalement notre point de vue. C’est  vraiment remarquable.

La sixième face du Pentagone, de François Reichenbach et Chris Marker. Ce film qui date de 1967 n’a pas pris une ride, et reste plus que jamais d’actualité.

Eut-elle été criminelle, de Jean Gabriel Périot. un documentaire expérimental de 10 mn sur les femmes tondues à la libération qu’on prend en pleine gueule.

http://vimeo.com/11712366

L’île aux fleurs, de Jorge Furtado, ou comment montrer des choses abominables – un être humain vaut bien moins qu’un porc dans certains coins du Brésil – avec une liberté de ton et une manière de filmer incroyables.

Je dois avouer que j’ai dormi consciencieusement pendant au moins 3 films, que certains ne m’ont pas intéressée, et que d’autres m’ont laissée médusée… Mais sur un thème difficile, la récolte de bijoux est déjà belle…

Autant je n’aime pas trop les nouvelles, autant le court métrage me passionne. Allez comprendre !

Pour ceux que ça intéresse, le site du festival : www.aix-film-festival.com

Histoire

Une jolie histoire entendue aujourd’hui au Souk de la parole à Aubagne.Il y a longtemps, trés longtemps, au commencement du monde quand les choses n’étaient pas encore ce qu’elles sont, Dieu dit à l’homme :
– Vois, j’ai créé le monde, le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux, la femme… Dis moi, homme, de toutes mes créations, laquelle trouves tu la plus belle ?

Et  l’homme regarda le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux et la femme, et il répondit à Dieu sans hésiter : de toutes tes créations, la plus belle est la femme.

Alors Dieu se tourna vers la femme et lui dit :
– Vois, j’ai créé le monde, le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux, l’homme… Dis moi, femme, de toutes mes créations, laquelle trouves tu la plus belle ?

Et  la femme regarda le ciel et les nuages, la mer, la lune, le soleil et les étoiles, le vent, la nuit, les poissons, les oiseaux, les animaux et l’homme. Et elle se tourna vers l’homme et dit à Dieu : Il a raison, de toutes tes créations, je suis la plus belle.

Tarte au sucre comme dans le nord

J’avais déjà plein de recettes de tartes au sucre, dont une exceptionnelle tout droit venue du Québec. Mais dimanche j’ai goûté une nouvelle version chez Babeth… et là je dois dire chapeau ! C’était d’ailleurs un repas chti, puisque Babeth avait aussi fait une carbonade d’anthologie, mais ceci est une autre histoire.
La recette de tarte au sucre qu’elle a utilisée vient d’un site trés sympa et tout à fait amateur. Ce sont des personnes qui louent un gîte dans le nord, et qui ont ajouté une page  “recettes traditionnelles du nord” sur leur site. Je vous donne l’adresse car il y en a plein d’autres qui ont l’air très bien :
http://frederic.bayart.free.fr/recettes.html
Donc la recette de la tarte au sucre :
Pour 6 personnes :
pâte briochée : 250g de farine, 1 œuf, 125 g de beurre, 1 dl de lait. 10g de levure de boulanger, 10g de sucre. une pincée de sel.
Garniture au sucre : 125g de vergeoise blonde, un jaune d’œuf, 2 cuillères à soupe de lait ou de crème liquide, 30g de beurre.
Préparation de la pâte :
Délayer la levure dans le lait à peine tiède et légèrement sucré. Laisser reposer pendant la préparation des autres ingrédients.
Dans une terrine (ou un robot), placer la farine tamisée. Faire une fontaine. Placer le beurre mou coupé en morceaux, (moi je l’ai fait fondr au micro onde) 1 œuf. le sel.
Ajouter la levure délayée et amalgamer le tout du bout des doigts. Former une boule de pâte et la travailler sur la planche. Laisser lever au tiède 1 heure, puis abaisser la pâte au rouleau ou en l’écrasant à la main et foncer un grand moule à tarte à fond plein.Faire lever dans une atmosphère tiède, pendant 2 heures environ pour qu’elle double de volume. L’écraser un peu autour pour faire des bords

 

Préparation de la garniture : 

Sur la tarte levée, répartir uniformément une bonne couche de vergeoise à 1cm des bords.

Mélanger en battant l’œuf et le lait. Verser sur le sucre pour l’ humecter. Parsemer de noisettes de beurre à la surface.
Faire cuire de 20 à 30 minutes à th7 : la pâte doit être cuite et la garniture dorée.

Servir tiède. Nous on l’a mangée froide et c’était délicieux aussi !