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Avignon, le retour

Nous voici donc de retour de notre séjour en Avignon, où nous avons vu fort peu de spectacles, mais finalement, 3 par jour c’est pas mal, et ça évite de s’endormir dès que le spectacle n’est pas exceptionnel…Chose promise, chose due, voici mon classement : Comme il y a deux ans, Le Quatuor Vagabond fait partie de mes 2 préférés : Opa Tsupa, à 21 h au théâtre des Lucioles. C’est toujours aussi brillant, gai, péchu…Le pianiste toujours impassible, le violoniste virtuose et l’accordéoniste fabuleux. Il faut bien dire qu’ils ont tout fait pour que je les aime, puisque, assise comme toujours au premier rang, ils m’ont dédié un de leurs morceaux et leurs oeillades assassines (je vous rassure, c’était pour les besoins du spectacle, mais pendant 5 mn, toutes les femmes de l’assistance ont dû être jalouses de moi…)Bref, n’hésitez pas , allez-y, mais pensez à réserver.

Toujours du cirque dans ma short list : Le Cirque sans Nom, à 19 h à l’île Piot.  C’est magique, un univers à part, des machines drôles, des personnages rêveurs, une inventivité incroyable. J’ai adoré.

Après ça, j’ai aussi aimé :

Minuit Song, à 16 h 40 aux Lucioles, une comédie musicale drôle, bien chantée, bien jouée.

Gérard Morel et la clique qui l’accompagne à 20 h 50 aux Lucioles, de la chanson  accompagnée par un orchestre ébouriffant, un virtuose des mots qui chante bien et qui aime toutes les bonnes choses de la vie.

Klinke à 17 h au Collège de la Salle : du cirque italien, drôle et tendre.

Je n’ai pas réussi à voir les spectacles à Villeneuve, puisque tous font relâche le mardi, juste le jour où on voulait y aller… c’est bête !

Le bouche à oreilles dit grand bien du Cabaret Cirque des Arrosés, à la Barthelasse à 21 h.

Sinon, on a vu quelques spectacles mauvais, voire très mauvais, mais je ne donnerai les noms qu’à ceux qui m’en feront la demande expresse…

Le coup de gueule de l’année concerne la nouvelle carte du Off.
Jusqu’à présent, toutes les compagnies la vendaient, c’était rapide et ça marchait bien. Trop bien sans doute, puisque maintenant la carte n’est plus vendue qu’à la maison du Off, c’est une carte format carte de crédit avec photo, il y a deux heures de queue pour la faire faire, et ce n’est expliqué nulle part…
Certaines compagnies (mais pas toutes, ce serait trop beau) vendent des contremarques à échanger contre la fameuse carte. Par contre, du coup, ce n’est pas à la maison du Off qu’il faut aller retirer sa carte, mais à la mairie, et aux horaires de bureau, s’il vous plaît… Et on ne mélange pas : à la maison du Off impossible d’échanger sa contremarque, à la mairie, impossible de faire faire sa carte sans contremarque !
Je ne sais pas quel esprit brillant a pondu ce système, mais il devrait aller se faire soigner. Du coup, ils ont perdu au moins une carte, puisque Philippe, écoeuré par l’attente, a laissé tomber mais a quand même réussi à bénéficier du tarif Off quasiment partout !

Je pourrais encore vous parler d’Avignon jusqu’aux petites heures… Résumons les points importants :

– notre bistrot fétiche, AOC, est toujours aussi sympa, aussi bon, aussi tout ! Je vous conseille le carpaccio de canard, la salade de foie gras, les planches de charcuterie et de fromages, Philippe passe l’année à rêver de leur tartare au couteau…  Au 5 place de Jerusalem, c’est une valeur sure.

– depuis longtemps je voulais le tester : l‘Epicerie, sur l’adorable place St Pierre est vraiment très bon, même si un peu plus cher. Pour 17,50 €, une grande assiette pleine de bonnes choses, un cadre magnifique, un service agréable.

– la palme des toilettes les plus surprenantes revient au restau “merci Tonton” sur la place des Carmes. Je vous laisse découvrir !

Avignon, c’est parti…

avignon off 2008Pour une fois, je cède à la demande populaire, et je vous révèle ma première sélection avant même le début du festival. Celle ci étant basée en grande partie sur ce que j’ai aimé les années d’avant, vous aurez certainement droit à une mise à jour dans les jours qui viennent.Commençons par le commencement : l’adresse du off, avec un site bien fait où vous pouvez faire votre marché…:
http://www.avignonleoff.com/programmation/Autre préalable : je ne parle ici que du Off, ceux qui me connaissent un peu savent ce que je pense du In, ceux qui veulent savoir peuvent touours me le demander…Et comme toujours, il y a beaucoup de cirque dans ma sélection, pas mal de musique et très peu de théâtre (le théâtre m’emmerde souvent…).

A tout seigneur tout honneur : un de mes spectacles préféré d’il y a deux ans :

Le Quatuor Vagabond, qui revient avec un nouveau spectacle (que je ne connais donc pas) : Opa Tsupa, à 21 h à la Condition des Soies. C’est de la musique un peu tsigane, un peu classique, mais des musiciens exceptionnels et un spectacle drôle et merveilleux (en tout cas le précédent était comme ça !)

Un autre spectacle que j’ai adoré il y a 3 ou 4 ans : Battement de coeur (pour duo de cordes vocales) :

c’est drôle, intelligent, musical aussi, et accessible à tout le monde. C’est à 18 h 40 au théâtre des Lucioles.
Cette année, ils montent aussi un autre spectacle : Minuit Song, qui passe bizarrement à 16 h 40 aux Lucioles aussi.

Dans la catégorie “j’ai aimé, j’y retourne”, je vous propose aussi :

Les Trompettes de Lyon, “Sans tambour ni Tambour”, un genre de “Quatuor” plus nombreux avec des trompettes et pas de cordes. On avait acheté le CD et on l’écoute toujours…
C’est à 12 h 30 au théâtre de l’Oulle.

 

Le théâtre du Maquis présente “Farallone”, J’avais adoré Falesa il y a quelques années, donc j’y vais en confiance. C’est à 17 h 20 au Petit Chien.

– Comme chaque année Les Baladins du Miroir reviennent et nous proposent cette fois “Tristan et Yseut”. J’aime tout ce qu’il font, en plus ils viennent de Belgique, ils sont sympas et chaleureux, y’a des bières belges à la buvette, n’hésitez pas ! C’est à 22 h à Villeneuve.


Tant que vous êtes à Villeneuve, vous pouvez vous faire une soirée complête avec :

– Oncle Vania à la campagne, par le Théâtre de l’Unité à 20 h. Comme le dit Jacques Livchine(du Théâtre de l’Unité…), “le théâtre de l’unité c’est toujours autre chose”.

– Il faudra venir un autre soir  à Villeneuve pour voir “Somewhere… La Mancha”  à 22 h par la compagnie Irina Brook. Je ne connais pas la pièce (adaptée de Don Quichotte) mais la seule mise en scène d’Irina Brook que j’ai vue m’a donné envie d’en voir d’autres.

Après ça, en vrac :

Madame Motte, à 11 h à Champfleury. Parce que c’est Sofi avec qui j’ai fait du tissu (cirque) cette année, que je pense que son spectacle est vraiment bien et que je ne l’ai pas encore vu. C’est un clown sur un trapèze, venez voir !

– A 12 h 20 au Théâtre des Lucioles, Le Bonheur, par les Cartoun Sardines. Tout un programme !

– La compagnie Vents d’Autan propose ” Les jardins Ordinaires” à 17 h à l’île Piot. J’ai adoré leurs deux précédents spectacles, des duo de main à main. Là il est tout seul, mais j’irai voir quand même.

Après, il y a ceux que je ne connais pas, mais qui me tentent :

Desirs d’Opéra, à 16 h 30 à la Parenthèse. Si je me souviens bien, l’endroit est sublime, un hôtel particulier avec un grand jardin, et un petit salon.

Gerard Morel & toute la clique, à 20 h 50 aux Lucioles. Il fait aussi un autre spectacle tout seul.

– Le palais Nibo et ses pensionnaires, parce que c’est Les Têtes en l’Air et qu’on leur a acheté notre camion… C’est à 20 h 30 à l’Ile Piot.

– Encore du cirque : Pas perdus, à 14 h au Théâtre des Doms. C’est du jonglage.

– Toujours du cirque : Le cirque de la Lanterne Magique, à 16 h 30 au Collège de la Salle. Une famille de cirque à l’ancienne.


Klinke, à 17 h au Collège de la Salle. Encore et toujours du cirque.

– A 19 h, Le Cirque sans Nom, à l’Ile Piot.

– Et encore du cirque : Tok, à 20 h 30 et 22 h 15 à l’Ile Piot.

– Et pour changer : Le Cabaret Cirque, à 21 h à l’Ile Piot toujours.

Voilà, voilà, c’est ma première sélection… On emmène le camion en Avignon du 12 au 16 juillet, j’aurais sûrement beaucoup de choses à vous raconter la semaine prochaine !

Putain de fête de la musique !

J’ai adoré les premières fêtes de la musique. Quoi que j’ai pu penser par la suite de Jack Lang, je lui serai toujours reconnaissante de cette idée de génie, qui un soir par an permettait à chacun de sortir sa guitare, sa batterie de casseroles, de rencontrer ses voisins et de pousser la chansonnette sur le pas de sa porte.

J’ai moins aimé la fête de la musique quand elle a commencé à s’institutionaliser, que les musiciens ont commencé à être payés pour jouer, et que les gros amplis ont envahi les places, reléguant les amateurs de musique moins bruyantes dans des endroits pas terribles, et bientôt nulle part.

Pendant quelques années, au village, la fête de la musique est restée ce qu’elle doit être : un moment convivial ou chacun peut présenter ce qu’il a envie de faire entendre. Même si au milieu les enfants des écoles chantaient faux, c’était bien, c’était le jeu, chacun y trouvait son compte.

Je déteste la fête de la musique depuis que notre connard de maire adjoint, le gros paysan enrichi qui ne sait ni lire ni écrire*,  a viré le comité des fêtes de ses prérogatives, et l’a remplacé par une association bidon qui n’organise que des merdes (et encore, je suis gentille…)

Depuis que ce mal-comprenant règne sur le village, on a droit à un bal en lieu et place de la fête de la musique, avec un orchestre payé, qui joue les derniers tubes pendant que personne ne danse.

Cet année, c’est le bouquet : le cafetier de la place, qui devait trouver qu’il n’y avait pas assez de bruit comme ça, a embauché un DJ débutant qui nous balance du boum boum et du scratch (j’ai du mal avec les noms de ces non-musique) dans la plus totale indifférence d’un public absent.

Finalement, je pense qu’au lit avec des boules quies va devenir la seule façon sensée de passer la fête de la musique, quand on n’a pas la chance d’habiter au fin fond de la campagne…

* il s’appelle Robert Fouquet, et si vous pensez que ce que je dis est faux, vous avez raison, il est encore bien pire !

Tarte tatin… la vraie et les autres

Je sais, je suis un peu snob en cuisine. J’ai des excuses, mon premier (et pendant longtemps mon seul) livre de cuisine a été tout simplement “La Cuisine du Marché” de Paul Bocuse. Je peux donc lâcher négligemment dans la conversation, “oui, j’ai été formée par Bocuse..” ” et par ma maman”, devrais-je rajouter pour être exacte.Bocuse m’a donc appris tout ce que ma mère ne m’avait pas transmis dans le domaine de la cuisine bourgeoise. Plus tard, je devais découvrir le sucré-salé et les épices avec “La cuisine de Shéhérazade” d’Odile Godard, livre qui devait durablement infléchir ma façon de cuisiner, mais ceci est une autre histoire.

Tout ça pour vous dire que quand j’ai voulu faire ma première tarte tatin (il y a très très longtemps), je suis tout naturellement allé voir chez Bocuse. Sa recette est simple et parfaite, je n’en ai jamais changé depuis.
J’ai appris depuis que certains osaient appeler Tarte Tatin une tarte aux pommes simplement noyée dans un caramel fait à part… Quelle hérésie ! Le caramel se crée tout naturellement au fond du moule, subtile alliance de beurre, de sucre et des sucs des pommes.

L’idéal serait que j’investisse dans un vrai moule à tarte tatin, à fond épais, en fonte ou en inox. Mais bon, pour l’instant  j’ai pas les moyens et j’utilise mon bon vieux moule à génoise, qui date de mon mariage, c’est dire !

Voilà donc la recette de Bocuse dans sa lumineuse simplicité.

– 1 kg de pommes reinettes (là c’est ma seule trahison du maître : je préfère les chantecler)
– 125 g de beurre
– 100 g de sucre en poudre
et pour la pâte :
– 250 g de farine
– 200 g de beurre
– 1 oeuf
– 1 pincée de sel

Beurrer largement (avec 100 g de beurre) le fond d’un grand moule à génoise, poudrer de 50 g de sucre.

Eplucher puis couper les pommes en quartiers. Serrer ces morceaux les uns contre les autres pour en garnir le moule. Semer dessus les 50 g de sucre restant, et les 25 g de beurre en lamelles.
Mettre sur le feu une vingtaine de minutes. Le sucre doit caraméliser mais rester au brun pâle.
Durant ce temps faire la pâte à tarte. En recouvrir les pommes en faisanr rentrer les bords à l’intérieur. Mettre à four moyen 1/2 h.

Retourner sur le plat de service et laisser tiédir avant de servir.

Ca, c’est la tarte Tatin,  la vraie, l’unique.

A côté de ça, ma soeur Juliette m’a fait découvrir une tarte aux pommes caramélisées vite faite et délicieuse. Je vous la livre donc :

– Couper en cubes  5 ou 6 grosses pommes (des chantecler, y’a pas mieux pour cuire. Ces pommes arrivent à être moelleuses sans se défaire et elles ont un parfum exceptonnel quand elles sont cuites). Les faire cuire dans une sauteuse avec 100 g de beurre et autant de sucre jusqu’à ce qu’elle caramélisent.

Les verser sur un fond de pâte feuilletée (la pâte feuilletée pur beurre de carrefour est remarquable )

Mettre au four 20 mn et essayer d’attendre qu’elle refroidisse pour ne pas vous brûler en la mangeant…

Et puis, un jour, d’humeur créative, j’ai recyclé la recette de Bocuse en utilisant des coings au lieu des pommes. C’est sublime, le coing est confit dans le caramel et prend une couleur rose sublime. Promis, à l’automne, je vous fais des photos.

Et si malgré tous mes efforts vous ne prenez pas quelques kilos, c’est à désespérer…

J’suis snob, je vous l’avais dit, encore plus snob que tout à l’heure…

Mojito et fondant de légumes…

Je cède à la pression de la foule déchaînée, et je vous livre les 2 recettes les plus faciles de mon répertoire, parfaites pour une fête d’été…

Le Mojito

C’est une version adaptée de celui que buvait Hemingway à la Havane. Il a l’avantage d’être trés facile à faire, pas trop fort et très rafraichissant. Que les puristes se voilent la face, et que les autres en fassent bon usage !

– 1 bouteille de pulco citron vert
– 1 bouteille de pulco orange (avec de l’orange sanguine, ça ne ressemble plus du tout à du mojito, mais c’est très joli)
– 1 bouteille de sirop de sucre
– 1 bouteille de rhum blanc (c’est pas la peine de prendre du Havana Club, on ne sent pas la différence)
– 1 bouquet de menthe
– 3 ou 4 bouteilles de Perrier, suivant le degré de concentration que vous recherchez.

Et voilà, c’est tout, c’est joli et c’est bon !

Le fondant de légumes

– 1 kg de  carottes
– 1 kg d’oignons
– +- 25 cl de crème fraiche épaisse
– 4 oeufs
– +-200 g de gruyère râpé
– 1 bol de bon coulis de tomates au basilic

Passer les carottes et les oignons au mixer (ou à la râpe), et les faire étuver jusqu’à ce qu’ils ne rendent plus d’eau. Ajouter crème, gruyère râpé et oeufs, sel, poivre, persil hâché, baies roses si vous aimez (pas moi).

Et cuire au four dans un moule à cake, jusqu’à ce que la lame du couteau ressorte humide mais propre.

Servir froid ou tiède avec le coulis de tomates froid.

Cette recette vient d’un restaurant que j’ai adoré, mais qui a fermé il y a bien trop longtemps. Ca s’appellait La Vigneraie, et avant de partir, ils m’ont fait le cadeau de cette recette, que j’ai plaisir à partager avec vous aujourd’hui.

La tarte du mois

Non, non ce n’est pas moi… Mais je suis trés cyclothymique (on est tous cyclothymiques dans cette famille) et quand je trouve quelque chose qui me plaît, j’ai tendance à le ressasser jusqu’à plus soif (plus faim en l’occurrence).

Donc après la grande série des cookies chocolat – noix du brésil (mais qui a encore de l’avenir, je suis sur le point de mettre au point la recette parfaite !) je suis tombée grâce à  “cakes in the city” sur la recette de la tarte  au caramel et aux noix.

L’essayer c’est l’adopter, et de nouveau, l’occasion de faire des expériences.

Résultat des courses : c’est aussi bon avec des noix de Grenoble qu’avec des noix de pécan, et la noix de Grenoble étant beaucoup moins chère, c’est une bonne idée, à moins que vous n’ayez un pacanier dans votre jardin (moi, hélas, non). Avec des noix du brésil c’est moins bien. Il resterait à tester les amandes, les noisettes, les cacahuètes, mais je vous laisse faire, comme ça je la trouve parfaite.

C’est une tarte qui vaut son pesant de calories, à préférer au goûter ou après un repas léger qu’après un déjeuner de communion ! Je n’ai pas réussi à en faire une photo correcte, car il y a toujours quelqu’un qui en coupe une part avant que je n’ais eu le temps de sortir mon appareil photo… Je recycle donc la photo faite par Camille sur “cakes in the city”.

Tarte aux noix et au caramel au beurre salé (from Camille, de “cakes in the city”)

pour la pâte sucrée :
– 150 g de beurre mou, 100 g de sucre extra fin, 1 oeuf, 50 g de poudre d’amandes, 250 g de farine

Comme le savent ceux qui l’ont déjà utilisée, cette pâte est quasiment impossible à étaler au rouleau, ou alors entre 2 feuilles de papier sulfurisé (ou papier cuisson). Si pas de papier sulfurisé, l’écraser à la main au fond du moule en essayant de ne pas faire trop de bosses…

La cuire à blanc, recouverte de noyaux d’abricots, de haricots secs ou touts autres petits objets lourds pour l’empécher de gonfler. Ne pas trop la cuire, elle durcit vite. Quand les bords sont dorés et que le centre ne colle plus, c’est bon.

Pendant ce temps, faire le caramel.

Le secret de ce caramel, c’est le “Golden Syrup” de chez Tate & Lyle, dans son adorable petit pot vert et or. Ce produit a enchanté les flocons d’avoine de mon enfance et, à l’époque, j’étais fascinée par la mention “by appointment to Her Majesty the Queen”. En mangant mon porridge, je me sentais une vraie princesse.
On en trouve maintenant à peu près partout, même au Carrefour à côté de chez moi. (y’a plus de proncesses, ou alors elles sont partout ?).  En plus, en ce moment, c’est le 125° anniversaire de la marque, et il y a une édition collector avec des pots différents : à la place de “Lyle’s Golden Syrup”, il peut y avoir écrit : ” Happy Birthday”, “125 golden years” etc…

Bon si vraiment vous n’en trouvez pas, (pour info, on en trouve même sur Amazon !) vous pouvez remplacer par du miel, mais je n’ai pas testé.

pour le caramel :
– 150 g de Golden Syrup
– 50 g de sucre
– 50 g de sucre roux (pour ma part, je n’utilise plus que le sucre roux “équitable” vendu sous la marque Alter Eco, il est sublime. En vente dans tous les Carrefours. Il y a le même sous un autre nom, aussi bon, chez Artisans du Monde)
– 50 g de beurre 1/2 sel (celui avec les petits grains de sel, mmmhhhh)
– 10 cl de crème fraiche épaisse (une grosse cuiller à soupe)

Faire fondre tout sauf la crème à feu doux, quand c’est fondu ajouter la crème, et cuire à feu doux 10 mn en tournant tout le temps. Le mélange va épaissir un peu. Contrairement à ce que dit Camille, il ne faut pas attendre pour l’utiliser sinon il durcit et devient galère à verser.

Quand la pâte est cuite, la recouvrir de 300 g de noix (je sais ça paraît beaucoup, mais il faut ça), puis verser le caramel. Si vous avez trop attendu et que le caramel a durci, le refaire chauffer doucement pour le liquéfier à nouveau.

Essayer d’attendre que le tout ait refroidi pour attaquer.

Attention : cette tarte est gravement addictive !

Olivier Föllmi, un homme qui prend des photos

Redécouverte grâce à Philippe, dont il va utiliser le produit d’archivage d’images, d’un photographe exceptionnel, Olivier Föllmi.Vous connaissez tous beaucoup de ses photos, elles ont  fait la couverture de National Geographic et de plein d’autres revues.

Mais en plus, dit Philippe qui l’a rencontré, c’est un homme exceptionnel, de chaleur et d’humanité.

Alors, aprés avoir traîné sur son site, à me remplir les yeux de beauté, je vous livre l’adresse, comme un secret précieux à partager avec ceux qu’on aime : www.follmi.fr

A nous de vous faire préférer le train… ben y’a du boulot !

Petit (et même grand) coup de gueule…

Ce week-end j’ai dû me rendre à Saint Etienne à l’impromptu. Je voulais y aller en voiture, comme d’habitude, mais Philippe et ma conscience écolo ont réussi à me persuader que c’était mieux en train.

Soit, je prends mon billet, m’acquite des 140 € demandés pour l’aller-retour (je trouve que ça fait beaucoup d’argent, mais bon… En plus, y’a des dizaines de tarifs aux noms opaques, dur de s’y retrouver. Je rêve d’un tarif simple : tant pour aller d’ici à là, point final).
Evidemment, Aix en Provence – Feurs (40 km au nord de Saint Etienne) faut pas réver, non seulement c’est pas direct, mais y’a même 2 changements. Bonne surprise, le site de la SNCF qui a longtemps tenu le trophée du site le plus nul du monde a évolué, et sait maintenant faire une réservation comprenant 2 changements…

Je prends mon, train, jusque là ça va. J’ai 10 mn pour ma première correspondance à Lyon Part Dieu, où je dois retrouver ma soeur. A 300 m de la gare, le train s’arrête net, et ne repart qu’au bout de 15 mn, sans explication. Autant dire que pour la correspondance, c’est cuit. Heureusement ma soeur a retenu le train suivant (comment elle a fait, je ne saurai jamais, elle a juré n’avoir vendu ni son âme ni son corps !). Par contre, à l’arrivée à Saint Etienne, le TER ne nous avait pas attendu (pour 2 minutes !) et il a donc fallu qu’on vienne nous chercher.

Mais bon jusque là, rien que de l’ordinaire : si la SNCF respectait ses horaires et ses voyageurs ça se saurait.

Retour : par une série de concours de circonstances,  j’arrive à Lyon avec 1 h d’avance et me réjouis à l’idée de prendre le tgv précédent pour Aix, vu qu’ils sont dans la même zone tarifaire, il ne devrait pas y avoir de problème. Or après avoir fait la queue 20 mn au guichet “Départ dans l’heure” (?), on m’annonce, que si je veux changer de train ça me coûtera 10 € de frais de changement ! A l’heure de l’electronique ça laisse rêveur : qu’est-ce qui peut bien justifier cette ponction ? J’ai bien sûr refusé, et suis repartie folle de rage en jurant que c’était la dernière fois de ma vie que je prenais le train.

Tant pis pour l’écologie et le réchauffement climatique, j’en ai marre qu’on me prenne pour une vache à lait.

Et, si oui, SNCF, c’est (hélas) possible, c’est pas demain la veille qu’ils vont me faire préférer le train.

Thaïlande, journal de voyage t9

Jeudi 28 février
Réveil morose sous une pluie battante. Pendant les 15 jours de navigation on a eu un temps de rêve, pas une goutte d’eau, pas trop chaud, mais depuis le jour où on a rendu le bateau, le temps est moyen.
On part quand même pour Krabi, en espérant que ça s’arrange. Route tranquille, mais pluvieuse. On arrive à Krabi vers 11 h, il pleut toujours. Les restos indiqués par le routard sont en intérieur, sombres et pas tentants. On fait un tour, quelques terrasses abritées sur la rivière proposent  du seafood, mais rien d’emballant.Là, j’ai honte de l’avouer, nous retournons dans un centre commercial pour manger du canard et du porc laqué à s’en faire péter la panse. On goûte aussi de curieuses nouilles vertes – pas trop de goût. Petit tour à l’hypermarché, on en ressort avec un téléphone portable Nokia à 20 € (d’avance, pour la prochaine fois que les enfants perdront le leur…), un couteau à découper les légumes en vagues, un mini-couteau pour évider le cœur des fruits…Il pleut toujours, nous partons vers Phang Na. Route magnifique entre les falaises. La pluie se calme un peu. On débarque dans le Phang Na National Park où le routard dit qu’on peut louer des bungalows. De fait, pour 900 baht (18 €) nous échoit un bungalow en bordure de rivière, avec une jolie terrasse où j’écris ces notes devant un verre de rhum.
Avant de dîner, on fait un tour à Phang Na ville. Petit tour au marché de nuit, pas grand chose d’intéressant.

Retour au bungalow, dîner sur la grande terrasse de bois sur la rivière du restaurant du parc, puis petit verre de rhum sur notre terrasse, le temps de rédiger les notes d’une journée où nous n’avons pas fait grand chose à part tailler la route, ce qui est déjà une aventure en soi .

Avec notre quota de mobylettes supportant 4 personnes, de triporteurs trimballant tout un salon en rotin, de dames roulant en mobylette en tenant un parapluie ouvert au dessus de leur tête, de pick-up remplis à ras bord de femmes voilées… j’en oublie.

Sans compter les mystérieux semi-remorques remplis d’énormes fruits épineux. On a pensé un moment que c’étaient des durian, mais d’abord notre odorat n’a pas protesté (comme dit wikipedia : Le durian a un goût très subtil dont la base serait un camembert cru à point avec des nuances d’ananas et d’ail, et dégage une odeur particulièrement forte considérée par beaucoup d’Européens comme peu agréable), et en plus, on en a retrouvé plusieurs fois en train de décharger à l’entrée d’une usine d’huile de palme. Ca doit donc être des fruits du palmiste.

 

Vendredi 29 février

Dernier jour… cette semaine aura passé comme une étoile filante. On s’est prévu un programme cool, spécial dernier jour. Retourner à Phuket, au joli Resort où on a dormi la première nuit, y déjeuner, et feignasser sur la plage jusqu’à l’heure de l’avion. Programme que nous appliquerons à la lettre, d’autant qu’il ne pleut plus.

Accueil toujours aussi agréable au resort, Philippe craque à nouveau pour le plateau de fruits de mer, moi je décide de la jouer touriste, et je commande du riz frit à l’ananas et aux noix de cajou servi dans un demi ananas. La gentille patronne a beau s’évertuer à me dire que servi dans l’ananas c’est plus cher, et qu’il vaut mieux que je prenne la même choses pas dans un ananas et moins cher, je n’en démords pas, je joue la touriste, et puis c’est vraiment trop joli !

A côté de nous, des français, lui certainement d’origine maghrebine,  elle le teint très clair, pour ce qu’on en voit, cachée derrière son grand foulard. 2 enfants de 4 – 6 ans, petite fille et petit garçn, + bébé dans la poussette. Le père en short, les enfants en maillot, la mère en manches longues, pantalon + jupe longue + grand foulard. Le père joue avec ses enfants, se baigne avec eux, la mère finira par les rejoindre dans l’eau, mais se baignera toute habillée, avec pantalon, jupe, manches et foulard… bizarre.

Le long de la plage de jeunes hommes passent et repassent, un filet plié sur l’épaule. Dans l’eau jusqu’aux mollets, ils guettent quelque chose, et d’un mouvement sec lancent leur filet. Celui-ci est rond, et doit être lesté tout autour de la bordure. Parfois, ils ressortent quelque chose : petit poisson, crevette ? Je suis trop loin pour voir.

Après ça, je m’endors dans le hamac sur la plage, puis dernière trempette, douche et nous disons adieu à cet endroit merveilleux. Comme d’habitude on se perd pour rejoindre l’aéroport, où on doit rendre la voiture, on ne sait pas trop à qui ni comment. En fait à notre arrivée, deux personnes nous attendent, nous aident à vider la voiture, et repartent sans autre forme de procès. Il y a des fois où les transactions basées sur la confiance nous font regretter la paranoïa omniprésente chez nous…

Très longue série de vols : Phuket – Kuala Lumpur – Roissy – Marseille… mais le décalage est dans le bon sens, c’est déjà ça.

Qu’ai-je retenu de ce voyage ? Déjà, un des plus beaux voyages qu’on ait fait, avec une conjonction idéale de paysages à couper le souffle, de découverte d’un pays, de personnes exceptionnellement gentilles et souriantes. Le fait d’avoir pu enchaîner une semaine de road trip après les 15 jours de navigation a permis de connaître (un peu) le pays, ce qui nous manque souvent quand on ne fait que naviguer.

Nous n’avons vu qu’une toute petite partie (le sud) de la Thaïlande, juste assez pour nous donner envie de revenir, loin des sentiers battus, et en prenant notre temps.

Thaïlande, journal de voyage t8

Mercredi 27 février
Même le muezzinde la mosquée d’à côté et le lit trop mou ne m’ont pas empêché de dormir. Le chant des muezzin n’est pas du tout le même qu’en Jordanie : plus musical, pus modulé. En fait dans le sud de la Thaïlande, surtout dans les coins perdus où on traîne, il y a beaucoup de musulmans et beaucoup de mosquées.
On reprend notre road-trip vers Nakhon. Il a plu pendant la nuit, mais ce matin il fait beau. Quelques km plus tard, on décide de quitter la « nationale » et de prendre les chemins de traverse. Comme d’habitude, on se retrouve coincés par un cul de sac… On reprend la nationale !
Arrivée à Nakhon, grosse ville, et tout de suite, on tombe sur un «Carrefour», avec le même logo que chez nous. D’un seul élan, nous nous engouffrons dans le parking souterrain, curieusement gardé par plein de mecs en uniformes avec matraque.
Petit centre commercial sur 3 étages, et petit Carrefour, même genre que chez nous. On dévalise le rayon chaussures. Par contre, au rayon ménager, je ne trouve pas l’épluche légumes décoratif que je cherche  (oui, je sais, j’ai tendance à rapporter des souvenirs de vacances bizarres…). Au rayon lingerie, on prend conscience de la différence de morphologie : tous les soutien-gorge sont paddés à mort (avec des rembourrages comme y’a pas chez nous !) et la plus grande taille doit être un 90 B… Pas UN soutif sans rembourrage !On mange dans un resto de la galerie, visiblement c’est une chaîne basée sur le concept de la fondue chinoise. Au milieu de chaque table une marmite d’eau bouillante, dans laquelle on met à cuire toutes sortes de légumes, et un choix de viandes, poissons ou autres (y’a des choses, je préfère ne même pas savoir ce que c’est…)
Le résultat est marrant, impression de faire sa petite cuisine, mais extrêmement fade, on aurait bien aimé du soja ou du sel pour relever tout ça. Mais l’idée est sympa et à reprendre.
En dessert, Philippe teste la « Taro Ice Cream » (glace au taro : vous voilà bien avancés ! Le taro c’est un légume genre pomme de terre poilue, dont la chair est mauve, et la texture hyper farineuse. Je ne vois même pas comment on peut en faire de la glace, c’est comme si je faisais de la glace aux pommes de terre). C’est mauve, ni bon, ni mauvais avec un petit goût indéfinissable.
Moi je prends des boules de sésame dans un sirop de gingembre chaud. C’est délicieux : de la pâte de sésame sucrée dans de la pâte à raviolis chinois, un bouillon de gingembre sucré et TRES relevé. Je n’en trouverai plus au cours du voyage, j’ai appris depuis que c’est un dessert de fête chinois.
Puis retour aux choses sérieuses, nous allons visiter Nakhon. Nous arrivons tant bien que mal au grand Wat (temple), où on se fait fourguer d’office 2 bouquets et 2 colliers de fleurs (offrandes à faire aux bouddhas). Les vendeuses de fleurs et de colliers sont installées sur le trottoir, et se jettent sur nous pour placer leur marchandise. On termine la négociation avec un bouquet que Philippe finira par offrir à un bouddha tout nu.

La coutume, c’est d’orner les bouddhas : on peut leur offrir des fleurs ou des assiettes de pièces, coller de petites feuilles d’or dessus, ou les habiller de pièces de tissu dans toutes les nuances d’orange. Et de fait dans le temple, certains bouddhas sont très richement ornés, et d’autres pas du tout. Il y a plusieurs milliers (au moins) de bouddhas dans le temple.

Le Wat est en travaux. Dès qu’on rentre dans le petit musée, on se fait gronder parce qu’on a gardé nos chaussures.
Mon bouddha préféré est un grand bouddha couché, dans le musée, devant lequel un écriteau précise « do not cover with gold »…
Mélange étrange de sacré et de profane, 2 femmes en prière devant un bouddha. L’une se balance d’avant en arrière l’air pénétré, l’autre répond à son téléphone portable qui sonne… Un bonze qui fume dans la rue, une jeune femme qui prie devant un bouddha avec les sacs plastiques de ses courses étalés autour d’elle, dans une aile d’un des temples des femmes qui plient des km de tissus dans toutes les nuances du jaune à l’orange, des moinillons de 12 ans qui passent en bande…

On est abordés par une bande de jeunes, accompagnés de leur professeur de japonais (?). Pour pratiquer son anglais, le garçon du groupe (essentiellement composé de jeunes filles gloussantes) nous fait un petit cours sur le temple, son histoire, la ville. J’ai pas tout compris, mais c’est marrant, et tout  fait désintéressé financièrement. Certains voyages précédents, surtout le Maroc, m’ont laissé une appréhension du « pressurage » financier des touristes, et j’ai toujours du mal à être détendue dès qu’on m’aborde. Mais en Thaïlande (en tout cas celle que nous avons rencontrée), comme à Cuba ou en Jordanie, quand les gens sont gentils, c’est parce qu’ils sont gentils, et pas par espoir d’un gain financier.
Dans le temple, un gong énorme, avec une bulle de cuivre. En frottant un certain temps la bulle, le gong finit par entrer en résonance et ça produit une vibration de plus en plus sonore qui emplit tout l’espace.
Visiblement, il y a des touristes asiatiques venus d’autres pays. Une femme qui a fait résonner le gong nous explique en anglais, toute émue, que c’est la première fois qu’elle y arrive.

Après ça, on passe devant les vestiges des remparts : pas mal, mais ne vaut pas le voyage comme dirait le guide vert. Un couple d’ados en uniforme d’écoliers s’embrasse avec fougue à l’abri des murailles, avec un copain qui fait le guet. Visiblement, ça ne se fait pas trop, en tout cas en public.
Tous les écoliers portent un uniforme, le même d’un bout à l’autre du pays. Pour les garçons, polo et bermuda marron, chaussettes montantes et tennis en toile marron, pour les filles, suivant l’âge, une déclinaison de bleu marine et de blanc, chemisier à col marin et jupe plissée pour les plus jeunes, petit chemisier blanc à manches courtes et jupe droite marine courte pour les plus vieilles. Sur le système scolaire thaï, un article très intéressant : http://pagesperso-orange.fr/jacques.nimier/journee_thailande.htm

Puis une très belle maison ancienne en bois, mais on ne peut pas la visiter et elle est quand même bien abîmée
Un peu déçus par Nakhon, nous repartons plein ouest en nous disant que le road trip, c’est bien plus marrant !

Petite route traversant de très jolis paysages, des gens souriants, visiblement on fait un peu sensation, c’est pas un coin à touristes (d’ailleurs, toute cette région ne figure même pas dans la plupart des guides…). Pas l’ombre d’un hôtel à l’horizon, de toute façon, il n’y a plus rien d’écrit en alphabet latin, et on ne sait pas lire « hôtel » en thaï. Heureusement, à la sortie d’une petite ville, Philippe repère un truc qui pourrait ressembler à un hôtel. Je n’y crois pas, et manque lui faire rebrousser chemin. Et pourtant si, c’est un genre de motel : 20 petits bungalows à touche-touche, avec une place pour garer une voiture sous un auvent. C’est tout neuf, ça coûte 350 baht la nuit (8€), et y’a même de l’eau chaude.
On paye, puis on retourne en ville faire un tour. Encore une ville-rue, si ce n’est que située à un croisement, elle est donc constituée de 2 rues qui se croisent. Un peu de tout, de la robe de mariée à la petite épicerie. On repère un resto avec en vitrine toutes sortes de choses qu’on peut manger, et même de grosses larves… Puis on trouve un internet café, où je peux sauvegarder mes photos, et un restau très sympa, en plein air, tables et bancs en bambou, barbecue où grillent viandes et poissons. Bien sûr personne ne parle un mot d’anglais !

On commande du porc grillé, absolument délicieux, et, non sans mal, une soupe avec des légumes, du gingembre et plein de crevettes, que le monsieur (c’est encore un couple qui officie, visiblement aidé par sa fille, en uniforme d’écolière) fait devant nous. Ce qui est bon dans cette cuisine c’est l’abondance des parfums : herbes, basilic tropical, coriandre…
Le monsieur nous fait goûter du cognac thaï, on lui fait goûter du rhum, il nous offre une flasque de cognac, on lui offre une cigarette, il nous re-offre une cigarette…
Visiblement « France », que ce soit prononcé à l’anglaise ou à la française ça ne leur dit rien, et Paris non plus. Même Zidane, qui nous a pourtant souvent servi de sésame est sans effet !