D’estrade en estrade
J’ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Des heures des heures
De voltige à plusieurs
Rêve de fougères
De foudres et de guerres
A faire et à refaire
Marcher sur l’eau
Eviter les péages
Juste faire hennir
Ls chevaux du plaisir
Peu à peu tout me happe
Je me dérobe je me détache
Sans laisser d’auréole
Les cymbales, les symboles
Collent
On se rappelle
On se racole
Peu à peu tout me happe
A perte de vue
Des lacs gelés
Qu’un jour j’ai juré d’enjamber
A perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés à tes yeux
Elle a jonché d’or et de jade
Ma routine
Elle a jonché de sopalin
Des torrents de larmes
Elle a jonché d’orchidées
L’enfer de ma marelle
Elle a soupoudré de courage
Mes limbes
Elle m’a arraché
Un sourire
Elle m’a dit polie
Polissons ces gravillons
Et puis cette chanson, peut être bien ma préférée…
Aucun express ne m’emmènera vers la félicité
Aucun tacot n’y accostera
Aucun Concorde n’aura ton envergure
Aucun navire n’y va
Sinon toi
Aucun trolley ne me tiendra
Si haut perché
Aucun vapeur ne me fera fondre
Des escalators au chariot ailé
J’ai tout essayé
J’ai tout essayé
J’ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté
Transporté
Par-delà les abysses
Par-dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J’ai pris la contre-allée
Je me suis emporté transporté
Aucun landeau ne me laissera
Bouche bée
Aucun walhala ne vaut le détour
Aucun astronef ne s’y attarde
Aucun navire n’y va
Snon toi
Tu vas me manquer, Alain…