Ce qu’il y a de bien quand des amis viennent me voir, c’est que je me bouge pour faire des choses un peu différentes… La dominante de la semaine devait être sportive. Vu qu’il est tombé 3 m d’eau en 6 jours, on a tenté de se rabattre sur le cuturel !
Je suis donc allée au cinéma DEUX fois cette semaine, ça devait faire des mois que ça ne m’était pas arrivé.
Le premier film vu est à oublier tout de suite, ni intéressant ni rien (pour les curieux, il s’agit des Marches du Pouvoir, avec quand même le beau Ryan Gosling pour se rincer l’oeil, mais malgré ça, c’est vraiment creux…)
Le deuxième film partait avec un préjugé plus que favorable, puisque réalisé par Marjane Satrapi (oui, celle de Persepolis) d’après son propre album. Marjane Satrapi et moi, c’est une histoire d’amour, mais c’est plus que ça. Dans Persepolis, la période où l’héroïne débarque au Lycée Français de Vienne, et bien c’est MON histoire. D’accord, on a sans doute été deux à la vivre, mais ça fait quand même bizarre de se découvrir dans une BD.
Revenons à Poulet aux Prunes. D’après l’affiche et vu que je ne suis jamais au courant de rien, j’imaginais une comédie folklorique. J’imaginais aussi plus ou moins que, comme Persépolis, ce serait un film d’animation. Et bien, double erreur, mais délicieuse erreur.
Impossible de définir Poulet aux Prunes. On rit, on pleure, on est ému, on admire, on écoute… Construit sur le mode du flashback, le film part de la fin, et au fil des journées qui s’égrènent on découvre le héros, Nasser Ali, talentueux violoniste qui ne peut plus jouer, sa famille, l’amour de sa vie, la reconstitution en studio du Téhéran d’avant la guerre.
Est-il utile de préciser que les acteurs sont exceptionnels ? Poulet aux Prunes nous fait voyager loin… Alors, s’il passe par chez vous, courez-y ! Et racontez moi où ce film vous a emmené !
J’aime tellement la BD ! L’as-tu lue ? Le film est-il de la même veine ?
BiZettes