Ce week-end j’ai dû me rendre à Saint Etienne à l’impromptu. Je voulais y aller en voiture, comme d’habitude, mais Philippe et ma conscience écolo ont réussi à me persuader que c’était mieux en train.
Soit, je prends mon billet, m’acquite des 140 € demandés pour l’aller-retour (je trouve que ça fait beaucoup d’argent, mais bon… En plus, y’a des dizaines de tarifs aux noms opaques, dur de s’y retrouver. Je rêve d’un tarif simple : tant pour aller d’ici à là, point final).
Evidemment, Aix en Provence – Feurs (40 km au nord de Saint Etienne) faut pas réver, non seulement c’est pas direct, mais y’a même 2 changements. Bonne surprise, le site de la SNCF qui a longtemps tenu le trophée du site le plus nul du monde a évolué, et sait maintenant faire une réservation comprenant 2 changements…
Je prends mon, train, jusque là ça va. J’ai 10 mn pour ma première correspondance à Lyon Part Dieu, où je dois retrouver ma soeur. A 300 m de la gare, le train s’arrête net, et ne repart qu’au bout de 15 mn, sans explication. Autant dire que pour la correspondance, c’est cuit. Heureusement ma soeur a retenu le train suivant (comment elle a fait, je ne saurai jamais, elle a juré n’avoir vendu ni son âme ni son corps !). Par contre, à l’arrivée à Saint Etienne, le TER ne nous avait pas attendu (pour 2 minutes !) et il a donc fallu qu’on vienne nous chercher.
Mais bon jusque là, rien que de l’ordinaire : si la SNCF respectait ses horaires et ses voyageurs ça se saurait.
Retour : par une série de concours de circonstances, j’arrive à Lyon avec 1 h d’avance et me réjouis à l’idée de prendre le tgv précédent pour Aix, vu qu’ils sont dans la même zone tarifaire, il ne devrait pas y avoir de problème. Or après avoir fait la queue 20 mn au guichet “Départ dans l’heure” (?), on m’annonce, que si je veux changer de train ça me coûtera 10 € de frais de changement ! A l’heure de l’electronique ça laisse rêveur : qu’est-ce qui peut bien justifier cette ponction ? J’ai bien sûr refusé, et suis repartie folle de rage en jurant que c’était la dernière fois de ma vie que je prenais le train.
Tant pis pour l’écologie et le réchauffement climatique, j’en ai marre qu’on me prenne pour une vache à lait.
Et, si oui, SNCF, c’est (hélas) possible, c’est pas demain la veille qu’ils vont me faire préférer le train.
Pour les 10 euros, merci aux nouvelles conditions générales de vente, appliquées depuis quelques mois…
En tarif normal : “(…) échange et remboursement gratuit jusqu’à la veille du départ, avec retenue de 10€ le jour du départ (…)”
Sinon, il faut prendre le tarif “pro”, qui est quelques euros plus cher.
Il faudrait juste comparer les prix du “pro” actuel et du “normal” d’avant (qui sont équivalent) pour voir de combien on s’est fait entuber…
En carte 12-25, c’est moins flexible (3euros de retenue en cas de changement le jour même) mais c’est un peu moins cher… Donc je peut pas trop râler.
Pensée du jour de circonstance :
Je viens de découvrir la véritable étymologie du verbe entuber, celle qu’on apprend pas au enfants… 😀
Mouais, c’est vrai que ça peut arriver, c’est vrai aussi que leur politique est maintenant axée sur la rentabilité et non plus le service public, mais n’empêche qu’il n’y a pas mieux par exemple pour faire Aix-Paris !