Je profite de ce que mon amie Gisèle m’a offert tout un panier de mirabelles (merci Gisèle !) pour sortir de ma torpeur estivale et partager avec vous cette recette de tarte expresse. Cette recette est faisable avec toutes sortes de fruits, mais particulièrement bonne avec des prunes.Si vous utilisez une pâte feuilletée toute prête, c’est encore plus rapide (je rappelle que la pâte feuilletée pur beurre de Carrefour est tout simplement délicieuse, et que non je n’ai aucune commission sur les ventes ;-)))
Après, c’est comme vous avez z’envie : on peut mettre de la poudre d’amandes au fond pour absorber le jus des fruits (y’en a même qui mettent de la semoule, si si !), ou pas. L’idée c’est de couper les fruits en 2 (OK ça va plus vite avec des reine claude qu’avec des mirabelles), et de les ranger joliment en cercles concentriques. C’est particulièrement joli quand on utilise les petites prunes rouges et jaunes (qui sont immangeables nature), en alternant les couleurs.Une fois le décor installé, reste à soupoudrer de sucre (on peut y aller, les prunes sont très acides une fois cuites), à détailler quelques lamelles de beurre dessus, et à glisser le tout au four le temps que les prunes soient trés dorées et la pâte cuite., c’est à dire plus ou moins 1/2 h suivant l’humeur de votre four.
Cette tarte est meilleure froide.
S’il vous reste des mirabelles (ou des abricots, ou des cerises, ou ce que vous voulez), quelques idées pour les utiliser :
– les couper en deux pour les dénoyauter, et les congeler telles quelles dans des sacs congélation : vous vous en servirez tout l’hiver pour faire des tartes et des clafoutis magiques.
– les couper en deux et les dénoyauter, puis les tasser dans des bocaux stérilisables. Les couvrir d’un sirop de sucre fait avec le même poids d’eau et de sucre, et les stériliser 15 mn. Ce sont les meilleurs fruits au sirop que vous mangerez jamais. Vous pouvez raffiner en faisant infuser une gousse de vanille dans le sirop de sucre…
Je sors de table et pourtant je salive rien qu’à écrire tout ça, je crois que mon cas est grave !