Comme je suis à Paris pour le boulot cette semaine et que je squatte le grand appartement de ma petite maman, je sacrifie à un de nos rituels favoris : la traque aux graphs et cette fois ci plus particulièrement la chasse aux Space Invaders !
Mekeskecé ? murmure la foule inquiète (mais qui avec ce blog n’en est plus à ça près…). Eh, lecteur ami, moi aussi je me suis posé la question pendant longtemps. Au fil de nos balades, nous avions plusieurs fois croisé des petits carrés de mosaïque, souvent cimentés au dessus d’une plaque de rue, et représentant des variantes toujours différentes de petits robots géométriques, les Space Invaders des consoles de la préhistoire informatique.
C’est ma maminette qui a trouvé (comment ?) que toutes ces plaques étaient l’oeuvre d’un artiste (n’ayons pas peur des mots) parisien, qui depuis la fin des années 90 a entrepris d’envahir les villes du monde entier de ses créations. Je vous renvoie à Wikipedia pour les détails, et à son site pour la liste des villes envahies.
Sache, cher lecteur du sud que Marseille a été beaucoup touchée… et qu’à Aix, des 10 space invaders posés en 1998, il ne reste que 2 ! (un rue Brueys, et l’autre place des augustins)
A Paris, il y en a plus de 600 (vous trouverez photos et plan approximatif ici , et l’invasion est toujours en cours. D’où l’idée de nous organiser une journée de traque, en ce premier samedi de printemps digne de ce nom…
Résultat des courses : mal aux jambes, seulement une dizaine de Space Invaders dénichés, mais beaucoup d’autres jolies découvertes, et la ferme intention de recommencer !
Jolie surprise, un Mesnager sur le store d’une librairie à Beaubourg.
Un très beau Nemo que je ne connaissais pas, au M° Ménilmontant.
Pour ceux que ça amuse, d’autres découvertes au fil des rues de Paris : Sur les murs…
Rendons à César… Intriguée, moi aussi, par ces décorations d’un nouveau genre, c’est grâce à Eric et à sa science du surf que je dois la lumière./.MT